Les challenges culinaires sont un des évènements majeurs où les couteaux japonais occupent le devant de la scène. Lors du dernier Bocuse d'Or en 2009, le concours le plus relevé de tous, aucune sélection nationale ne put faire l'économie à minima d'un éminceur japonais, même si pour d'autres travaux que de précision des couteaux occidentaux furent également employés. En 2011 et ce pour la 4ème fois de suite, la France a fait le choix de Haiku de Chroma. Original : pour la première fois l'équipe de France menée par l'Alsacien Jérôme Jaegle aura un couteau personnalisé, on peut les acheter chez CuisinerManger et contribuer ainsi au financement du concours. Haiku est particulièrement bien adapté. Le tranchant, cela va de soi, la balance absolue du produit mais également un autre facteur essentiel : le manche en bois de honoki dont découle en partie son équilibre). Le honoki est le bois des tsukas (manches) de katanas et des sayas (fourreaux) japonais. Le tsuka avait comme objectif une parfaite manoeuvrabilité et devait à cet effet être aussi léger que possible, mais aussi assez être solide pour absorber les chocs, de surcroît ne devait pas contenir de résine ou d'huile pouvant endommager la lame. Un autre aspect qui plaide pour ce bois "mou" est l' adhérence, Jean-Paul Bostoen de l'Auberge de l'Ill en Alsace, un habitué des concours culinaires, trouve Haiku idéal lorsqu'on travaille plus de cinq heures d'affilée couteau en mains et qu'on transpire beaucoup. Haiku est par essence même (...jeu de mots) adapté à ces concours très exigeants qui font aborder au monde des sensations zen, de la maîtrise du geste simple, de l'implication et la détermination autour d'un objectif.