© C. Malet / PhotoAlto A la rentrée, les parents reprennent le chemin du travail et les enfants celui de l'école. Mais que faire de sa progéniture après l'école, le mercredi ou encore de son bébé ? Tour d'horizon des solutions les plus pratiques.
par K.D. avec Relaxnews - http://www.plurielles.fr/f
Crèche
Les crèches accueillent les enfants de deux mois à trois ans. Confier son enfant à une crèche est la solution préférée des parents mais seulement 20% des demandes trouvent satisfaction. Pour augmenter les chances de voir son nourrisson entrer en crèche, l'inscription doit être faite avant la naissance, en général dès le 6e mois de grossesse auprès de votre mairie.
Différentes structures répondent à cette appellation :
- Les crèches collectives, dont les horaires sont très stricts, sont gérées par le Conseil Général sous contrôle d'une puéricultrice diplômée.
- Les crèches parentales sont gérées par les parents eux-mêmes sous la direction d'une personne qualifiée.
- Les crèches familiales fonctionnent avec des assistantes maternelles. Celles-ci accueillent, à leur domicile, des enfants et sont encadrées par des professionnelles de la petite enfance. La différence tient dans le fait que les parents ne sont pas les employeurs directs.
Les tarifs des crèches varient en fonction du lieu de localisation et du revenu moyen des parents (quotient familial).
Assistante maternelle
L'assistante maternelle est une professionnelle agréée, ayant reçu une formation et un agrément de la Direction de l'Action Sociale de l'Enfance et de la Santé (DASES) de son département. Les parents deviennent son employeur et doivent obligatoirement déclarer cette personne auprès de l'URSSAF et donc établir une fiche de paie mensuelle. L'assistante maternelle doit, de son côté, avoir souscrit une assurance en responsabilité civile qui couvre les dommages causés par l'enfant.
Le salaire se négocie entre les deux parties avec un minimum journalier arrêté. Cependant, la prudence reste de mise. Une assistante maternelle sans agrément devient une nourrice à ''son'' domicile, pratique non-autorisée et pouvant avoir des conséquences en cas d'incident avec l'enfant.
Halte-garderie
La halte-garderie est la solution pour les parents présentant des obligations ponctuelles dans la semaine. Elle accueille les enfants quelques heures par jour de façon occasionnelle. La garde est assurée par des professionnelles de la petite enfance (éducatrices de jeunes enfants ou puéricultrices).
Le coût de la garde varie en fonction du nombre d'heures de garde et du revenu des parents.
Nourrice
Employer une personne à son domicile peut être un mode de garde pratique. La difficulté réside dans la démarche de trouver une personne à qui confier son enfant et son domicile. Les sites Internet de "nounous" fleurissent sur le Web. Ils mettent en relation des personnes proposant leurs services aux parents mais aussi des parents à la recherche d'une nounou. Sur Manounou.com, les parents peuvent consulter gratuitement des centaines de CV et être avertis par des alertes lorsqu'un CV correspondant à leurs critères a été déposé. De même, les futures nounous peuvent avoir accès aux demandes des parents et prendre contact avec eux. Sur Bebe-annonce.com, les parents peuvent consulter plus de 16.500 CV de candidates.
Plus aléatoire, des petites-annonces sont souvent déposées chez les commerçants, il suffit d'ouvrir l'oeil.
Une fois "la perle rare" trouvée, il ne faudra pas oublier de déclarer son embauche à URSSAF et lui établir mensuellement un bulletin de paie.
Si les parents hésitent encore sur le mode de garde à adopter, ils peuvent se renseigner en mairie, au service de Protection Maternelle et Infantile (PMI) du département ou au conseil général du département.
Différentes aides peuvent être accordées par les caisses d'allocations familiales ou encore les mairies. Pour éviter d'avoir à établir mensuellement une fiche de paie, il est possible de payer les nourrices et les assistantes maternelles avec les chèques emploi service universels (CESU).
De même, passer par une entreprise agréée "Service à la personne" par l'Agence Nationale des Services à la Personne permet de bénéficier d'une réduction ou d'un crédit d'impôt de 50% des sommes versées au titre de service à la personne.