En ce moment, depuis trois jours on ne nous parle que du Polonais, ce HHHHéro, qui est mort bêtement, connement (mais çà personne ne va le dire), parce qu’il ne voulait pas recevoir d’ordres des contrôleurs aériens russes … les français s’en foutent, polonais, pour eux, çà veut dire “plombiers” et “directives Europe”, “délocalisations” et CHÔMAGE.
Gauche comme ci, gauche comme çà, il n’y aura bientôt plus qu’une seule gauche, celle des crève-la-faim, la vraie, celle qui devra retrouver ses instincts de solidarité, de combat, celle qui ne fera plus de philosophie de croissance et de décroissance parce quand on est à zéro on n’a plus qu’une seule chose à faire, s’en sortir en avançant, dans le bon sens. On l’a fait, on le refera. J’espère seulement qu’il n’y aura pas trop de têtes au bout des piques.
Ces lignes sont un extrait d’un commentaire de notre amie Lapecnaude, à mon article du 17 avril sur ‘le pionnier Paul Ariès’.
J’aime beaucoup ta verve, continue, ma chère !… Ce qui m’interpelle, c’est le début, reprise d’un refrain que j’ai beaucoup entendu – et parfois repris : le ‘populo’ n’a pas le loisir de se cultiver, même auprès ‘d’intellectuels cultivés’ qui les défendent…contre les politiciens démagogues qui les flattent, facile. Et les flatteries, parfois, sont d’intellectuels sensés être lucides, comme J.P.Sartre disant en son temps ‘Il ne faut pas désespérer Billancourt’ …ET IL SE GOURAIT !!