Tu fais quoi, Sarkozy, pour le bébé apeuré ?

Publié le 22 avril 2010 par Lheretique

Ces derniers jours, on a encore entendu Nicolas Sarkozy rouler des mécaniques sur la sécurité. Le problème, c'est que rouler des mécaniques, Sarkozy, il ne fait que ça depuis qu'il est devenu Ministre de l'Intérieur puis Président. Dans la pratique, rien de se passe, ou plus exactement, tout se dégrade. Encore un fait divers qui en dit long sur le sentiment total d'impunité de la racaille : cela se passe à Perpignan. Un jeune père entend des scooters procéder à leur habituelle bronca sous ses fenêtres. Ce soir-là, il est excédé, et sa petite fille ne peut pas dormir ; à vrai dire, la poussette a été renversée par un scooter, l'un de ces scooters, que la racaille conduit en toute quiétude, un mois auparavant ; bilan, une sacrée écorchure au front pour la petite, un ricanement pour le coupable. Il leur demande donc poliment de partir, puis, excédé par son insuccès, leur jette de l'eau. La racaille appelle la racaille, c'est un fait connu.

Ils se sont retrouvés à une quinzaine pour tenter de défoncer sa porte, menacer de mort l'homme, la bébé et de viol sa compagne.

J'adore le coup de matraque dans la gueule. Non, pardon, le tir de flash-ball à bout portant dans la gueule de la racaille. Mieux, la décharge de taser au contact distribuée généreusement à la racaille.

Putain, mais tu fous quoi Sarko ? TU FOUS QUOI ?! Il a fallu sortir par une fenêtre la petite et la mère, tellement la porte était défoncée. Le bébé a huit mois. Une racaille de 15 ans a été interpelée, mais relâchée parce qu'il était mineur. Merde, fallait pas le relâcher, mais le cuisiner jusqu'à ce que le râclure lâche le nom de ses complices. En fait, c'est parce que la BAC est arrivée in extremis que le couple a été sauvée. Putain, pourquoi ils n'ont pas tiré du plomb à bout portant dans la racaille ; oui, c'est du plomb qu'il faut pour les raclures et rien d'autre.

A Perpignan, on  a supprimé une école de police, et, plus récemment, des postes de policier. Cela devrait être une question de principe et d'honneur, pour un État qui se respecte, de retrouver les auteurs des faits, de les coffrer tous, et tous ceux qui sont leurs complices, et enfin, de les punir comme ils le méritent, avec de la prison ferme. Seulement voilà, Sarkozy brasse du vent comme il respire : ses discours sur la sécurité, c'est du flan, tout le monde le voit, à commencer par les victimes. Pire, il utilises aussi les forces de police comme variables d'ajustement pour financer ses lubies fiscales.

Aujourd'hui, c'est eux, ils sont loin, demain, c'est toi, c'est moi. Aucune sollicitude pour la racaille, mais de la matraque, du plomb, du taser, et de la tôle !