Le deuxième roman de Bernard Mourad, qui relate l’histoire d’un homme au bord du gouffre à qui le « système » propose de changer de vie, s’inscrit dans la même veine que le premier (Les Actifs Corporels) : incisif, caustique et miroir d’une humanité déchue. Seul « réconfort » : le pouvoir du système (financier, politique, médiatique) n’est pas suffisant pour créer le bonheur… Et qui mieux qu’un banquier d’affaire reconverti peut en parler ? Sans être un chef d’œuvre, se laisse dévorer (note : 4/5).