Aux portes du verdon

Par Arielle

Photo de André Bouchaud

Accroché à la ranbarde,

Sous l’œil vigilent

De vieilles légendes d’antan,

Le lierre s’amarre.

Mais gare au bongare

Caché sous l’escalier !

Il serpente sans qu’on le sache,

Sifflant pour apeurer.

Mystères et boniments

Sortent de la meulière,

Sous le feuillage ornant

Se cache quelque sorcière.

De preux chevaliers

Vécurent là,

Jouant de leurs épées,

Jusqu’au trépas.

Entrez si vous l’osez,

Vous gouterez quelques cervoises

Tandis que la contoise

Sonnera le passé.