Eléments aux noms barbares, ces éléments rares sur terre sont néanmoins excessivement important pour les nouvelles technologies vertes. Ils apparaissent dans les moteurs électriques des voitures hybrides, pour les générateurs de turbines à vent ou technologies solaire et LED. A l'heure actuelle, 93 à95% de ces composants viennent de Chine.
Elements rares et technologies vertes
La tension sur les marchés de ces produits ou éléments rares ne s'est pas fait attendre avec l'explosion des technologies vertes qui utilisent certains matériaux.
Les sources de l'industrie citent, par exemple, que le moteur électrique de vitesse rapide de 60 kilowatts adapté dans un véhicule hybride de Toyota Prius contient au moins 0.5 kilogramme de matériel d'aimant de NdFeB (Néodymium Fer Bore). Pour un générateur adapté dans une turbine à vent d'entraînement direct de 5 MW, ces mêmes sources citent une figure de jusqu'à 200 kilogrammes de NdFeB par estimation de puissance de MW, environ une tonne par machine.
Dysprosium 66, Terbium 65
Le Dysprosium et le Terbium appartiennent à la famille des terres rares (lanthanides + scandium + Yttrium). Les terres rares ont tous des propriétés comparables. Les terres rares sont comme leur nom l'indique rare -se trouvent en petites quantité- et essentiellement présents dans deux types de minerais: la monazite et la bastnaésite.
De quoi créer des tensions quand 93 à 95% de ces éléments sont sortis de terre des mines de l'Ouest chinoises. La Chine produit également plus de 99% de l'extraction du dysprosium et du terbium, qui sont essentiels pour un éventail de technologies d'énergie vertes et d'applications militaires. La production pourrait monter à 35.000 tonnes à l'horizon 2015 alors même que la demande pourrait croitre à 125.000 voire culminer à 200.000 tonnes.
Deux alternatives :
* soit le recyclage -tubes cathodiques par exemples- mais il n'existe pas de filière structurée à l'heure actuelle,
* soit une intensification de l'exploration de la croute terrestre afin de découvrir de nouveaux gisements. Un coût supportable pour cet élément rare ?
Industrie Européenne et technologies vertes
Les industries Européennes restent inquiètes ce monopole chinois dont aussi les règles économiques et environnementales ne répondent pas forcément à des standarts Européens.
Actuellement des efforts sont lancés pour de nouvelles recherches et extraction au Canada et en Australie.
Autres solutions, une très forte recherche sur les possibilités alternatives, à l'image de Siemens qui lance ses essais de générateurs de nacelles sans Néodymium Fer Bore, à entraînement direct sans engrenages qui utilise les aimants permanents, alors que cette technologie améliore nettement les performances des aérogénérateurs et est largement difusée.
Source : http://www.renewableenergyworld.com