Le circuit de Sepang qui a accueilli le premier Gand Prix de Malaisie en 1999, près de Kuala Lumpur, n'a plus rien à voir avec les standards de la F1. Les infrastructures, jugées ultra-modernes à l'époque, ont pris dix ans et surtout un bon coup de vieux avec l'émergence des circuits de Bahreïn, Shanghaï ou Abu Dhabi les cinq dernières années.
Le CEO du tracé malais, Razlan Razali, en est bien conscient et estime qu'il
est désormais temps pour la piste de retrouver son lustre d'antan. Les pays désireux d'être l'hôte d'une épreuve de F1 ne manquent effectivement pas à l'appel et l'homme fort de la
F1 Bernie Ecclestone n'hésitera pas à effacer de son calendrier à 20 dates de 2011 une destination peu regardante sur la qualité de ses infrastructures.
« Malheureusement, au bout de trois ou quatre ans, le circuit n'a pas été très bien entretenu. » constate Razali. « Il y a des fuites dans les tribunes et le paddock. Nous avons
expérimenté des pannes de courant, des problèmes mécaniques et électriques. Nous avons besoin d'une révision majeure ainsi que d'une remise à neuf. »
« La terrasse au-dessus du paddock fuit également. » précise-t-il. « Notre combat contre les fuites est perdu d'avance. Nous devons ramener Sepang au temps de toute sa
splendeur. J'espère que nous pourrons obtenir 180 millions de ringgits (environ 40 M€) du gouvernement sur les cinq prochaines années pour réaliser une rénovation
importante.
Notre circuit doit être à la hauteur de Bahreïn et Shanghaï. Je n'ai pas peur que la Malaisie perde des spectateurs. Je me fais plus de souci pour nos moyens d'hospitalité et la façon de générer de nouveaux revenus. »