C’est après quelques jours seulement que je vous propose mes premières impressions sur Rengoku II : The Stairway to H.E.A.V.E.N qui fait assez peu parler de lui. Ce jeu vous place dans le rôle d’un ADAM fait d’un alliage assez spécial. Sont nommés ainsi des humanoïdes créés par les humains. Précisons ici la petite histoire récitée au début du jeu : à une époque qu’on imagine proche de la nôtre les hommes ont arrêté de se battre les uns contre les autres mais non pour se plonger dans une paix durable. A la place de leur chair, ils ont préféré créer des robots destinés aux champs de bataille et permettant de réduire les pertes humaines. Au fur et à mesure du temps les machines sont devenues de plus en plus perfectionnées jusqu’à l’apparition des modèles ADAM. Des robots capables de s’équiper de toutes sortes d’armes et préprogrammés par les humains pour éliminer l’ennemi lui aussi devenu artificiel. Peu à peu les guerres se sont calmées jusqu’à ce qu’il n’y ait plus personne a combattre pour les ADAM. Néanmoins ces humanoïdes n’en reste pas moins des machines, il devenait donc impératif de ne pas les laisser sans ordres sans lesquels ils n’avaient plus de raison d’être. Les humains ont donc décidé d’en faire un divertissement, ils créèrent pour cela une immense tour dans laquelle les robots étaient reprogrammés dans le but de se battre entre eux jusqu’à élimination. Les combats reprirent donc en étant diffusés aux yeux des humains.
Bref en voilà toute une histoire ! Et elle semble assez bien travaillée mais précisons tout de même que tout ça… vous n’y aurez pas droit, ou au moins vous arrivez après coup et incarnez un ADAM tout juste lancé dans l’arène pour se battre contre d’autres machines. Si vous n’avez pas senti le coup c’est que vous ne connaissez pas I Robot; rien de grave là dedans, ce film raconte l’histoire d’un robot différent des autres, un être artificiel doté d’une âme. En bref ce jeu semble être la mise en scène vidéo ludique d’un robot rebelle (belle allitération je sais) ! Pas très original mais ce n’est pas dérangeant pour autant! Ce scénario néanmoins ne vous est pas dévoilé en jouant, mais plutôt dans les « extras » qui proposent un récit assez bien narré et agréable à lire qui, il paraît, a un rapport avec le jeu ! Je ne dois pas y avoir assez joué dans ce cas…
On passe aux graphismes maintenant, « c’est bio tout ça » ! Pas grand chose à redire, la PSP joue bien son rôle à la fois de console puisque les graphismes sont assez gratifiants, les modélisations des personnages n’ont pas encore à me faire rugir; et également elle joue bien son rôle de nomade puisque c’est un jeu qui ne propose pas vraiment de scénario mais plutôt une façon de jouer assez simple et qui est bien pensée pour une console qu’on met dans la poche.
Pas de reproches particuliers donc pour l’instant, les deux heures de jeu n’ont pas réussi à m’user assez les doigts pour que je puisse médire de ce petit joujoux à 11€. Ainsi « je ne regrette rien » comme Amel Bent ; mais ne croyez pas que je vais m’arrêter en si bon chemin. Notre test à venir prochainement sur le blog.