L'équipe du Val d'Ille U Classic 35
Creusot-Cyclisme
Photos : André Quentin
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Malgré un début de saison plus que poussif, l'équipe creusotine bénéficie d'une belle opportunité pour mettre fin à 45 ans d'attente.
Absence. Lauréat l'an passé, Cédric Jeanroch (Charvieu-Chavagneux) a mis fin à sa carrière.
Trois. Jérémie Dérangère (SCO Dijon) ne gagnera pas un 4e Circuit puisqu'il sera au Tour de Bretagne.
Au fléchage ou panneau signalétique en main à un carrefour, Robert Jankowski est resté acteur du Circuit de Saône-et-Loire. Et une référence puisque l'homme aux 345 victoires est le seul coureur sous les couleurs creusotines à figurer au palmarès. C'était en 1965. Et Steve Guilleminot, directeur sportif de la formation du Creusot, commence à trouver le temps long, même s'il affirme que le Circuit « arrive peut-être un peu trop tôt. »
« Il ne s'agit pas de se retrancher derrière des excuses, surtout après plus de deux mois de compétition déjà, mais c'est une réalité par rapport à notre niveau actuel de performance. » Même si le technicien creusotin a retrouvé le sourire après la colère ayant suivi l'échec de son groupe sur le Tour du Charolais. « C'est l'avantage d'enchaîner les épreuves, tu as le temps de réfléchir mais pas celui de gamberger. Et chacun s'est vraiment remis en cause après la course. »
« Pour moi, et même si on était présent, c'est la manière qui me gênait. Je voulais un comportement différent ; retrouver une équipe. C'est cela ma véritable exigence. » Et le week-end dernier, sur les routes de la Creuse, Steve Guilleminot a été comblé. « Si l'on est capable de réitérer ce type de sorties, ça va finir par payer ; il n'y a pas de honte à être battu par plus fort que soi, mais on doit aller au maximum de nos moyens. Et avant, ce n'était le cas. »
Aller au charbon
La faute à une « foule de petits détails » qui allaient à l'encontre de la performance. Et expliquent « un début de saison plus que poussif, » alors que, sur le papier, l'équipe n'a rien à envier à celle qui bousculait la hiérarchie en Coupe de France l'an passé. Le départ de JC Peraud ne pouvant tout excuser. « Il nous manque un relais à Sylvain Georges. » Car le porteur du maillot blanc de leader l'an passé, attise plus que jamais les attentes de tout un club.
« Il faut relativiser aussi, » tempère Ste Guilleminot ; « nous avons d'autres échéances importantes qui nous attendent. » L'homme sait qu'il est pour le moins compliqué de brider la course avec des équipes de cinq gars seulement.
« On sait où peut se jouer le Circuit, mais on sait surtout qu'il peut se perdre n'importe où. »
CLAUDE CASSEVILLE [email protected]