Accusés depuis longtemps de rejeter des tonnes de dioxyde de carbone dans l’atmosphère, les transports aériens se mobilisent pour réduire leur empreinte écologique.
En témoigne ce premier vol transatlantique «vert» qui transportait mercredi 420 passagers dans un Boeing 747 aux couleurs d’Air France. Les paramètres de vol ont été pensés pour atténuer toutes les nuisances écologiques – et pas seulement celles issues de la combustion du kérosène. En réduisant par exemple le temps de roulement au sol, en privilégiant une prise de hauteur continue (et non par paliers), en étudiant minutieusement l’altitude et la vitesse, les experts ont réussi à éviter l’émission de 6 à 9 tonnes de CO2 et espèrent diminuer de 7 décibels le niveau du son émis en phases d’atterrissage et de décollage.
Ces progrès s’avèrent substantiels en attendant le développement des vols «propres». Un scénario pas si futuriste que cela : le même jour, l’avion propulsé à l’énergie solaire Solar Impulse a effectué avec succès son premier vol au départ de l’aérodrome militaire de Payerne, en Suisse.