Après la Catalogne, Madrid. Après Madrid, l'Andalousie.
Granada, Cádiz, Sevilla...Places fortes, sanglantes, de la corrida en terre d'Andalousie.
Mais à l'image de ce qui s'est fait en Catalogne cet automne, à Madrid tout récemment, l'opposition anti-taurine dans cette région a enclenché une ILP, une initiative législative populaire, pour contraindre le parlement régional andalou à aborder le sujet de l'abolition de la corrida.
En Espagne, les initiatives abolitionnistes se multiplient. Cette fois, ce sont Les Verts qui s'y collent. Le parti des Verts, à l'inverse de ce qui se passe en France, fait cause commune avec les associations de la cause animale.
La place, le sort des animaux leur importent, autant que les OGM ou le nucléaire.
Les Verts ont donc démarré une campagne pour collecter 75000 signatures.
Le parlement régional est ouvertement favorable à la corrida, distribuant généreusement le fric des contribuables à la mafia taurine sous forme de subventions.
Mais la sensibilité ciyoyenne est, elle, opposée à cette tradition gerbante, tournée vers un passé aux relents fascistes, qui ose faire de la torture un art.
Et les élus andalous vont bien devoir en tenir compte !
Le temps des supplices festifs est révolu. En Espagne. En France.