La crise jusque dans le chichon

Publié le 21 avril 2010 par Ladyblogue


Vendredi dernier, je suis allée voir les Gladiators* en concert à la Carène à Brest. C'était la deuxième fois que je les voyais.
Ca faisait une paye que je n'avais pas été à un concert de reggae. "Avant" (le fameux "avant" de sa mère la pute qui suce des nains derrière les poteaux en buvant des bières...) (ouais... je sais... je sais... mais ca me fait marrer...), j'allais à peu près tous les voir. Les Burning Spear, les Toots and the Maytals (mon plus grand souvenir de reggae), les Alpha Blondy, les Max Roméo, les Ras Michael, les U Roy, les Gladiators, les Festival Insolent, les Héspérides... et j'en passe, j'étais toujours présente.
Je me demandais si j'allais me sentir vieille, si j'allais être la mamie de 36 balais au milieu de jeunes version chiffon des beaux-arts aux dreads douteux et à la peau grasse. Mais, j'étais dans la "moyenne" on va dire. Rien n'avait changé.

Rien sauf un truc. C'était la première fois que j'assistais à un concert de reggae sans rien fumer. Avant (le même que tout à l'heure mais en pire), soit on avait quelque chose, soit, quand c'était la "misère", forcément, ca tournait.
On ne connaissait pas le type ou la nana, mais c'était pas grave, le fameux "peace and love" prenait le dessus et ca tournait bien. Mais là, nada, quetchi, zéro, peau d'balle...
Putain !... la crise est jusque dans les concerts de reggae. Ca fumait de partout, la majorité avait des têtes de bienheureux débiles mais de vrais rats je vous dis ! Sont devenus carrément radins ! Enfin, je dis ça, mais on m'aurait filé un pétard, j'aurais peut-être été malade comme un chien. Y'a pas dire, y'a plus l'entrainement !

Bref... Le concert des Gladiators, même sans OCB, était carrément bien. Deux heures à se secouer le corps, à lever les bras, à gigoter comme un poulpe. Royal. (Le concert, pas le poulpe.)