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Des messagers terrestres et hors du terrestre...

Publié le 22 avril 2010 par Snorounanne

Veuillez faire jouer l'audio au moment que je le signalerai, merci

Il a déjà composé ces numéros jadis!

Je ne me sentais pas à mon meilleur, ces jours-ci. J'étais beaucoup plus songeuse, inquiète, perplexe, incertaine de quelque chose n'ayant pas encore éclos et ayant, par le biais de certaines situations, fait mouver la surface d'une mince couche intra corporelle.

Par la belle journée de congé d'aujourd'hui que le grand boss nous accordait à Paella et moi, nous en avions profité pour faire un peu d'épicerie. Il faisait beau et chaud. Et pour vous montrer le gain de loterie que Paella avait remporté, il y a quelques semaines, elle en avait mis une bonne partie sur une voiture décapotable mais... comme elle ne voulait pas trop en gaspiller, mesdames et messieurs, elle en avait fait un bon marché avec un bon vendeur, elle s'était donc acquise, d'une voiture de seconde main à prix très abordable.

Nous arrivions à la maison, je prenais les sacs d'épicerie...

Ouais... j'aurais peut-être eu besoin d'un peu d'aide... et une autre voiture se garait derrière la nôtre...

Je vous mets la bande textuelle et le déroulement de ces scènes, mesdames et messieurs:

Paella - Il fait beau assez chaud, alors tout de suite après,... (nos regards se tournaient derrière nous)

snorounanne - Qui c'est qui vient?

Paella - Tu attendais quelqu'un?

snorounanne - Nous sommes en congé, ça ressemble à la voiture de,...

Paella - De?

Le boss faisait son apparition...

Pierre Carl - (sortant de la voiture et se postant devant nous deux) Surprise! Non mais fait-il une journée magnifique pour ne pas rester à l'intérieur? Allo mesdemoiselles! (Me donnant un bisou sur la joue et puis à Paella)

snorounanne - C'est une surprise, effectivement. (le sourire sur mes lèvres trahissant ma crainte de)

Paella - On va rentrer et débarrasser snorounanne de tous ces sacs, la pauvre chérie.

Pierre Carl - Non, donnez-moi ça. Je vais vous les emporter, la moindre des choses. (Il me libérait des sacs d'épicerie)

snorounanne - Bien, merci. Alors, on y va. Par ici, monsieur Péladeau.

Nous rentrions tous les trois, marchions jusqu'à la cuisine et je lui faisais signe de les déposer sur le comptoir. J'avais croisé les yeux de Paella, cherchant à comprendre la visite du boss, chez moi. Elle était aussi bourrée de points d'interrogations que j'en avais dans les yeux.

Paella - Vous désirez prendre un breuvage, monsieur Péladeau?  Un café? Un breuvage rafraîchissant peut-être?

Pierre Péladeau - Non rien, ça ira, merci.

snorounanne - De la bière?  Je sais que vous aimez... je veux dire, une bonne bière, ça rafraîchit, ça détend. Je m'en sers une, vous en voulez? Toi Paella?

Pierre Péladeau - Alors, si vous en servez, j'en prendrai volontiers.

snorounanne - C'est de la Bud Light.

Pierre Péladeau - Ce que vous avez. Et puis... Je suis certain qu'à mon arrivée, vous vous êtes posées des questions, à savoir, qu'est-ce le patron fait ici le jour de votre congé?

Paella - (sortant de l'armoire, trois verres) C'est, disons, un peu inhabituel, de vous voir en personne, monsieur Péladeau, descendre directement par ici, et venir prendre une bière chez vos employés.

Pierre Péladeau - Merci, je la boirai comme un homme, sans verre (riant).

snorounanne - (Décapsulant les bouteilles et vidant la bière dans les verres)

Paella - snorounanne? Monsieur Péladeau vient de dire qu'il la boirait sans verre.

snorounanne - Ah oui?  Pardon... J'avais pas saisi. Désolée, monsieur Péladeau.

Pierre Carl - Ça ne fait rien. De la bière en verre, de la bière en bouteille, c'est de la bière à boire.

snorounanne - (Offrant les verres à Paella et au boss) Voilà. Et nous buvons pour quel événement?

Pierre Péladeau - Au nom d'une délivrance d'une personne malveillante étant une de nos sources hautement surveillées. Je dois vous en informer, snorounanne. Elle ne fera plus partie de vos centres d'intérêts d'articles que vous avez rédigés jusqu'à maintenant.  Afin de protéger l'environnement et votre réputation.

Paella - Qui est cette personne? Peut-on la connaître? Enfin, je suis mal placée, pour demander et je n'ai pas le nombre d'année d'expérience qu'a snorounanne.

snorounanne - Oui ben moi, j'aimerais le savoir, monsieur Péladeau.

Pierre Carl - Très bien, je vous donnerai qu'un des pseudos qu'il emploie le plus souvent.

snorounanne - Il? Donc, il s'agit d'un homme.

Pierre Carl - Face de clown.

snorounanne - Pas... vous êtes sérieux?

Paella - Il a fait quoi? Ah pardon... de quoi je me mêle encore.

Pierre Carl - (Buvant une grand gorgée) Son nom le dit. Face de clown. Les clowns se déguisent, les clown prennent de multiples personnalités pour se créer une vie, un mode de vie afin que celle-ci puisse impressionner les gens autour. Alors, nous ne souhaitons plus qu'il fasse partie de ces chroniques.

Paella -  Cela va l'arrêter de poursuivre ses délires hilarants?

snorounanne - J'arrive pas à le croire... (brisant le verre en le lançant dans l'évier) Merde de merde! Comment ai-je pu être assez stupide pour me faire duper dans tout ce qui me racontait?

Pierre Carl - Un manipulateur menteur, bon conteur réussirait à enjoliver le Premier Ministre.

Paella - (Ramassant délicatement les morceaux de verre cassée) Était-ce nécessaire?

snorounanne - (Voyant le dégât) Je m'en charge, laisse. J'ai perdu pédale, veuillez m'excuser. Ça me met en rogne d'apprendre que je me fais avoir par des gens auxquels je fais confiance et que... la confiance en soit brimée.

Pierre Péladeau - Je tenais à vous le dire en personne. Nous avons fait une enquête suivie, nous ne faisons rien à la légère, vous savez. Je suis désolée.

snorounanne - (jetant les morceaux de verre cassée à la poubelle) Je m'en remettrai. C'est juste que... je déteste ces moments de chiotte.

Paella - En ce qui le concerne, plus d'article sur lui.

Pierre Péladeau - Non. C'est terminé. Sinon, nous ne faisons que nourrir ses pulsions mensongères sur ce qu'il n'est inévitablement pas.

snorounanne - (reprenant une autre bouteille de bière) Espèce d'enfoiré! Je l'encule! (Décapsulant la bouteille et buvant de bonnes gorgées sans verre)

Paella - snorounanne... je t'en prie, pas devant monsieur Péladeau.

Pierre Péladeau - Vous en faites pas, Paella. (Déposant la bouteille vide sur le comptoir et le verre) snorounanne n'est pas à sa première dédale dans ce métier. Et ses remarques sont, du moins, sincères. J'en ai l'habitude. Et puis autre chose... (bralant l'index) C'était une super émission, dimanche dernier, "Et si tout le monde en reparlait". Bravo snorounanne!

Dimanche dernier, le 18 avril, à Radio-Canada, une émission presque similaire à celle que vous, mesdames et messieurs regardez, Tout le monde en parle, était diffusée, et si tout le monde en reparlait. L'invité de marque, Claude Vorilhon, appelé, Raël et son organisme raélien. J'étais l'animatrice. Vous avez, par ailleurs, déjà vu et lu une des chroniques touchant une émission de Tout le monde en parlait aux alentours des Jeux Olympiques 2010, vous vous en rappelez?

Nous avons la possibilité de vous repasser la bande vidéo de cette émission. Entre temps, le boss s'était éclipsé de mon domicile. Nous serrant la main et nous bécotant d'un autre bisou, Paella et moi.

Afin de ne pas prendre plus de votre temps si précieux, je ferai défilerai les scènes. La bande textuelle avec images.

dimanche 18 avril, 20:00

 Pas si mal, n'est-ce pas? J'adore animer!

snorounanne - Bonsoir mesdames et messieurs, bonsoir à vous, à la maison. Bienvenue à une autre émission de Tout le monde en parlait mais... cette fois-ci, Et si tout le monde en reparlait. Mon invité, ce soir, est peut-être celui que je qualifierais le plus cloné des clowns, des bouffons de notre univers. Sans plus tarder, accueillons Raaaaaaël!

 Un peu d'effet pour la présentation... vu sa prestige!

snorounanne - Bonsoir Raël! Ou dois-je vous appeler, monsieur Vorilhon? Ou encore mieux... Sa Sainteté!

Raël - Appelez-moi comme bon vous semble, mademoiselle d'Humour. Et bonsoir!

snorounanne - (Mes mains étaient moites) Monsieur Claude Raël Sa Sainteté Vorilhon... Vous êtes pas, vous, Témoins de Jéhovah? Qui est une secte religieuse, soit dit en passant.

Raël - Non mais non... je ne suis pas ce genre d'illuminé, si c'est votre allusion. Je suis un embryon conçu par des êtres qu'on appelle, les Élohim. J'ajouterai, ma belle demoiselle d'Humour, nous sommes tous des embryons conçus par ces êtres.

snorounanne - Je serais prête à vous croire, à vous faire confiance! Ce qui est de trop... ce sont toutes ces mégas gigantesques puériles infantiles publicités que vous en avez faites beaucoup de cas et cela depuis des années! Et votre vie qui a été démasquée par votre bras droit, monsieur Vorilhon. Et deux journalistes, ces deux femmes, du journal de montréal qui se sont infiltrées et ont démantelé votre secte, monsieur Raël.

Raël - Oui mais... juste une minute, mademoiselle d'Humour...

snorounanne - Où sont ces engins extras-terrestres, votre Sainteté?

Raël - (sourire et essayant d'avoir la parole) Je peux vous arrêter quelques minutes, s'il vous plaît? Je n'ai eu peu à dire depuis que je suis assis,...

snorounanne - Est-ce que ces Élohim vous ont donnés le droit de bâtir cette pyramide exorbitante pour les accueillir? Et avec l'argent du peuple, de ces pauvres gens naïfs, vous leur avez promis quoi en retour? Le paradis sur Terre? Une petite île exotique éloignée de toute race humaine?

Raël - Bien écoutez, mademoiselle snorounanne. Vous m'invitez pourquoi? Je suis votre invité, j'ai le droit de parole. Alors, laissez-moi parler.

 Voici le grand studio d'enregistrement de "Tout le monde en parle"

snorounanne - Vous êtes bien mon invité, monsieur Claude, je suis l'animatrice de cette émission et j'ai tous les droits de vous accorder la parole,...

Raël - Alors, accordez-moi un seul petit instant que j'explique cette théorie d'embryon,...

snorounanne - On va vous les garder en congélation, vos embryons, monsieur Raël. Inquiétez-vous pas pour ça.

Raël - Mais vous vous moquez de moi. C'est tout à fait ridicule. Je vais quittez, je perds mon temps ici, j'en suis conscient.

snorounanne - Bonne chose, monsieur l'Oralien! Que vous preniez conscience de la gravité que vous subissez, ce soir. Vous avez, vous-même, ridiculisé toute une société avec vos sornettes. Je n'exclue pas que ces êtres d'ailleurs sont inexistants, ou en soient le fruit d'une imagination collective de milliers de terriens. Mais ce qu'il y a d'insensé est que vous en avez fait une propagande incontestablement fausse pour amasser de l'argent et vous bâtir un havre de paix et de luxe et collecter de pauvres âmes en détresse pour vous servir et vous léchez les pieds!

Raël - Tout ça est faux! Et je vais vous expliquer,...

snorounanne - Y a rien à expliquer... tout à déjà été dit, monsieur Vorilhon, à votre sujet. Vous êtes juste une image ni plus ni moins. Vous avez joué gros, vous avez misé sur l'innocence des gens, vous coulez comme Michael Jackson. Que Dieu ait son âme! Et pour vous, mesdames et messieurs, si vous le voulez bien, nous allons passer à de vraies publicités pour payer les droits de cette émission. Ne quittez pas!  On vous revient!

Raël - (On entendait les applaudissements et cet homme parlant au travers) Je quitte! Vous êtes impolie, grossière et provocante!

Il a quitté pendant les commanditaires et en revenant à l'antenne, nous divertissions les gens dans le studio en jouant à des jeux questionnaires. Voilà l'histoire de "Et si tout le monde en reparlait".

Je partais de Radio-Canada avec Paella. Les idées très embrouillées. C'était une journée de travail et le mercredi, notre congé bien mérité. Et revenons à cette journée de congé, au soir, étions-nous, plusieurs heures après la venue du boss, plantées devant le téléviseur à RDS pour les séries éliminatoires entre les Canadiens et les Capitals.

Les enfoirés... ils se sont, eux aussi, fait avoir! C'est emmerdant! Une défaite de 6-3 filet désert... La série est 3-1 pour Washington. Allez donc vous faire planter, bande de croque-mort!

Je me levais du canapé  nous débarrassant Paella et moi, de bols de chips et de canettes de pepsi. Et, avant que nous préparions cette petite soirée de télé sport, elle m'avait demandée à parler de quelque chose de sérieux et de quelque chose qu'elle ressentait.

Paella - Attends, je vais le faire tantôt. J'ai à te parler snorounanne.

snorounanne - Non tu vois... j'suis fatiguée. Je n'ai pas toute ma tête. D'ailleurs, je l'ai peu ces temps-ci.

Paella - Je voulais... ça ne prendra que quelques minutes. Je t'en prie... assieds-toi.

snorounanne - (s'asseyant sur le bord du canapé) De quoi veux-tu me parler?

Paella - Je... c'est un peu délicat, tu comprends. Eh bien voilà! J'ai remarqué ces derniers jours que tu avais changé. Tu te comportes différemment... avec moi.

snorounanne - J'suis fatiguée, Paella. Je te l'ai dit.

Paella - D'accord, je crache le morceau. J'ai peur et je me demande si tu ne vois pas d'autres femmes. Alors?

snorounanne - Quoi? Je comprends pas... Qu'est-ce qui te fait dire que je vois d'autres femmes? Et puis, ça fait quoi que j'en verrais?

Paella - Jodie? Vous vous revoyez? Et Stormy? C'est qui elle?

snorounanne - Tu m'espionnes? Ma parole! Tu m'espionnes, Paella Longlais? (se levant froidement) Nous sommes pas mariées, à ce que je sache. Je ne te dois rien et tu ne me dois rien. Et si tu m'espionnes, c'est que tu ne me fais pas confiance et que tu n'as pas confiance, même en toi, Paella.

Paella - Mais j'aimerais connaître ce que nous sommes, toutes les deux. Je passe plus de temps chez toi que chez moi, alors, c'est normal que j'en vienne à demander pour nous deux.

snorounanne - Je n'ai pas à te répondre. Pas avec ces propos que tu tiens à mon égard. (quittant le salon en laissant tout le bardas à ramasser) Bonne nuit! Je vais me coucher.

Paella - (s'appuyant contre le dossier du fauteuil, bras croisés) Qu'est-ce que j'ai encore fait? Je n'avais pas à lui dire ces choses. Bon sang...

Et c'est sur cela, mesdames et messieurs que vous appuyez sur le bouton "jouer" de l'audio. Bahia Pierce est celle qui chantera et il est possible de la retracer sur youtube. Toute vérité n'est jamais amusante. Sans cela tout le monde la dirait. Je vous dis merci de lire ces chroniques et si cela peut vous divertir, c'est mon plaisir.

Merci à google. À la prochaine ici même! Bisous!


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