Le Bayern a fini par remporter ce match aller longtemps fermé et physique par la plus petite marge (1-0). Pas dramatique pour les lyonnais mais si Toulalan n’avait pas été trop con Lyon n’aurait sans doute pas perdu ce match où l’affaire Zahia a joué à fond.
On attendait de la tension, de l’engagement et de gros duels, le début de match a répondu à nos attentes. Pas d’occasions ni de spectacle vers l’avant mais quelques bonnes suprises. D’abord la progression de Delgado qui dès le début du match s’impose comme le véritable meneur de jeu de cette équipe au dépend d’un Pjanic trop souvent timide en C1. On avait peur des ailiers Robben et Ribéry mais le premier quart d’heure passé, Puel peut souffler, son équipe est en place.
Cette fois c’est Zahia qui a niqué Ribéry
Hormis une grosse occasion née d’une passe superbe de 40 mètres de Ribéry vers Robben qui offre à Olic une belle opportunitée à la 23′, Hugo Lloris n’a pas eu de frayeur. Et quand l’arbitre décide d’exclure, assez sévèrement Ribéry, on se dit que le plus dur est déjà passé. Le rouge pour l’international français est un peu dur. Oui, la semelle est là mais il n’écrase pas la cheville de Lisandro. La tête ailleurs Franck?
Bien en place comme attendu et comme d’habitude, Lyon n’a, comme attendu et comme d’habitude, pas eu d’occasion. Ederson a bien failli marquer mais le tir n’est même pas cadré, on ne peut donc pas parler d’une chance réelle de marquer. A force de défendre, Lyon a trop reculé et a laissé la porte ouverte à un coup du sort.
Lyon dégriffé
Le coup du sort c’est la sortie de Toulalan qui fait une faute idiote à 60 mètres de son but et récolte un deuxième jaune. On l’attendait et il n’a pas déçu, le meilleur homme sur le terrain c’était Robben. C’est forcément lui qui a changé le match. Avec sa spéciale : il rentre vers l’intérieur, arme et marque de 25 mètres. Le but sera attribué au dos de Muller mais l’homme clé c’est encore la fusée Arjen, véritable détonnateur du jeu bavarois. Lloris un peu juste sur le but parce que même si le tir n’est pas dévié, il prend le but.
Mis en confiance par ce but, le Bayern se transforme en Monster Munich et accule une équipe lyonnaise incapable de revenir jouer dans le camp allemand. Lisandro n’a pas pu peser et c’est tout Lyon qui a perdu ses griffes offensives. La limite lyonnaise est connue de toute l’Europe : son animation défaillante.
Il reste 6 jours à Puel pour trouver une solution. Repasser à deux pointes avec Gomis et Lisandro et prendre un peu plus de risques? Le coach rhôdanien va y penser . Un but de retard, rien n’est fait mais ce soir on se demande comment Lyon va planter deux buts à ce Bayern là.
Lech Makaay