Le bio et la Commission Européenne

Par Macantinebio

La Commission Européenne possède un site internet sur lequel elle fait la promotion de l’agriculture biologique. Le contenu de ce site est tout à fait convenu et comme toujours c’est la lecture entre les lignes qui est intéressante.

Extraits:

L’agriculture biologique est une méthode de production agricole qui offre au consommateur une nourriture savoureuse et authentique tout en respectant les cycles naturels des plantes et des animaux.

Que doit-on penser de l’agriculture industrielle? Qu’elle offre une nourriture sans goût et standardisée?

Les agriculteurs biologiques ne se contentent pas de garder le sol dans un état sain, fertile et naturel. Ils le nourrissent, améliorent sa structure et gèrent sa teneur en eau.

On comprend donc que l’agriculture industrielle détériore le sol, le rend infertile et appauvrit sa teneur en eau….

L’agriculture biologique s’intéresse à tous les êtres vivants : du plus petit micro-organisme dans le sol à l’arbre le plus majestueux, sans oublier les humains ! C’est pourquoi chaque maillon de la filière biologique s’applique à maintenir et, si possible, augmenter la diversité animale et végétale. Ici encore, les bonnes pratiques de l’agriculture biologique sont reflétées par le règlement européen.

Alors là on croit rêver. L’agriculture s’intéresse aussi aux humains !! C’est formidable. Que doit-on penser de l’agriculture industrielle..??

Plus loin la commission reconnaît que :

« Certaines études ont même montré que l’agriculture biologique émet moins de carbone et pourrait donc contribuer à minimiser les changements climatiques. Pourquoi ?

  1. le recyclage des déchets et des produits dérivés consomme moins d’énergie que la production d’engrais chimiques de synthèse.
  2. la végétation plus abondante absorbe le dioxyde de carbone
  3. le carbone est mieux stocké dans la matière biologique du sol, grâce à sa forte teneur en humus »

Bien que la commission Européenne reconnaisse clairement ses bienfaits, l’agriculture biologique est considérée comme un sous-marché de l’agriculture, sympathique mais anecdotique. C’est bien tout le problème de l’actuelle PAC et on aimerait que cela change.