L’association des éditeurs britanniques devrait rendre le 23 avril un rapport sur le livre numérique, au sein du bilan annuel de l’ensemble du secteur. Comme nous le rapporte le Magazine Littéraire, la part du numérique dans l’ensemble du marché du livre au Royaume-Uni a atteint 5% en 2009, soit en valeur un total 170 millions d’euros – en ayant fait porter l’étude sur un ensemble d’éditeurs représentant deux tiers du chiffre d’affaire généré pour le livre -. De plus, les livres universitaires et professionnels monopolisent l’essentiel des ventes avec un chiffre d’affaire de 147 millions d’euros, suivi par les livres scolaires à la hauteur de 9 millions d’euros. Enfin, la littérature grand public ne représente que 5,7 millions d’euros de vente. Nul doute que c’est dans le milieu professionnel et universitaire que le numérique pénétrera le plus facilement. Le secteur du livre scolaire est encore gêné par l’absence de couleur sur les readers epaper actuellement disponibles sur le marché. Cependant, l’iPad pourrait bien régler ce soucis. Il va être intéressant de voir dans les mois qui viennent à quelle vitesse le milieu de l’éducation va adopter les tablettes multimédias. Malheureusement, les readers dédiés à la lecture semblent en mauvaise posture (prix de vente élevé, absence d’écran couleur etc.) pour finir dans les cartables…