Entre homosexualité, pédérastie et viol sur mineurs la frontière est fragile – comme le savent tous les criminologues et tous les policiers du monde – mais la loi et la Halde qui protègent la première n’ont pas encore admis les secondes au rang des droits imprescriptibles de la personne humaine… Si vous traitez un homosexuel de “pédéraste”, ce dernier est en droit aujourd’hui de vous faire condamner pour “injure homophobe” devant les tribunaux !
On nous dira que l’homosexualité entre adultes consentants, seule déviance actuellement consolidée par la loi, peut consacrer l’équilibre d’un couple d’hommes ou de femmes sans nuire à la sécurité des autres citoyens. Voilà du moins ce que penserait aujourd’hui, d’après certains sondages, un Français sur deux. (J’ai des doutes légitimes sur l’échantillon.)
Ce consensus, s’il est réel, ne change rien au fond de la question : les sexualités dites “périphériques”, en tant que telles, se donnent nécessairement la main. La constatation est de simple bon sens, pour qui veut bien y réfléchir un peu. On ne s’affranchit pas d’une norme vieille de plusieurs millénaires dans toutes les sociétés civilisées pour stationner à vie au premier carrefour des “sexualités périphériques” et le trouver suffisant.
Dissocier de façon radicale l’homosexualité de la pédérastie, et la pédérastie elle-même des agressions potentielles contre les enfants, a aussi peu de sens que de vouloir établir des barrières infranchissables entre tourisme hétérosexuel, injection intraveineuse et sida, comme entre obsession hétérosexuelle, bestialité et inceste, ou encore entre gourmandise effrénée, boulime chronique et obésité. (…)
HOMOSEXUALITÉ, PÉDOPHILIE, VIOL SUR MINEUR :
Retour aux sources d'un amalgame obligé