La Malédiction de la Momie

genre: aventures
année: 1998
durée: 1h55

l'histoire: Egypte antique. Le prince Talos est emmuré vivant avec ses fidèles. Bien des siècles plus tard, en 1948, une expédition dirigée par Richard Turkel se retrouve décimée au moment de pénétrer dans la tombe sacrée de Talos. 50 ans plus tard, Samantha, la petite fille de Turkel, ramène à Londres les restes de la momie. C'est alors que se déclenche la malédiction des Pharaons.

la critique de Eelsoliver:

Depuis le premier Highlander, Russell Mulcahy n'a jamais réussi à réaliser un film correct. Que des bouses ! Enfin, j'exagère un peu puisqu'il signera le troisième volet (plus que regardable) de la saga Resident Evil. Mais le cinéaste reste un redoutable tâcheron.
La malédiction de la momie ne fait donc pas exception.

Evidemment, on sent l'hommage avarié aux films d'horreur de la Hammer, notamment la malédiction des Pharaons de Terence Fisher.
Mais Mulcahy n'est pas Fisher, c'est le moins que l'on puisse dire. Et la malédiction de la momie n'a pas grand chose à voir avec le genre épouvante.
Ce naveton ressemble davantage à un film d'aventures.

L'introduction du film est très classique puisque l'on voit une expédition se faire décimer au moment de pénétrer dans la tombe d'un prince emmuré vivant.
Bien des années plus tard, la fille de l'un des membres de l'expédition, récupère les restes de la momie. Une terrible malédiction est alors en marche.

Donc, rien de très surprenant dans ce film, si ce n'est la présence de Jason Scott Lee en flic obstiné. Un acteur probablement choisi au rabais.
Autant l'acteur peut se montrer à l'aise dans le genre arts martiaux, autant il est beaucoup moins convaincant (voire totalement absent) dans ce registre.

Pour le reste, l'histoire est bien trop basique pour réellement accrocher ou passionner. Mais la momie psychopathe de service n'est pas trop mal réalisée.
Enfin, on a vu pire. Seule la fin du film reste assez surprenante. Un dénouement inattendu mais l'ensemble du film reste râté. Encore un navet de plus dans la filmo de Russell Mulcahy.

Note: 04/20