La flemme ;-) Mais ça m'a l'air pas mal, cette affaire. J'ai en tout cas beaucoup aimé ce que j'en ai lu, notamment dans le Monde avec au menu un texte qui commence par "D'une certaine manière, tout le monde a eu vingt ans en 1969". Ca pose les choses.
Le pitch du film, ensuite. J'aime bien le concept et cette idée qu'au-delà de l'histoire, le road-movie montre les 40 dernières années à sa façon. Leur héritage. Cette idée d'arpenter les employeurs en recherche de trimestres.
Et puis pour finir, une bricolante interview des gars Benoît Delépine et Gustave Kervern, auteurs du film et par ailleurs membres de l'équipe de Groland, l'émission décapante de Canal +. Ce passage en particulier :
B.D. : " (...) il y a beaucoup plus de vie chez les artistes bruts, qui créent leur imaginaire à l'écart des autres. Le simple fait de repeindre sa baraque en rose et de monter des pyramides de coquillage, ça change un peu le lotissement dans sa totalité.
G. K. : Ça dévalue l'immobilier.
B. D. : Ça dévalue l'immobilier, et ça ouvre grands les yeux des enfants.
Sympa.