« Le poème est, comme tous les poèmes, sa propre
question et réponse, sa propre contradiction, son propre accord. Je demande
seulement que ma poésie soit prise littéralement. Le but d’un poème est la
marque qu’il imprime. Il est la balle et la cible, le bistouri, la tumeur et le
patient. Un poème ne tend qu’à sa propre fin, qui est le dernier vers. Tout ce
qui est au-delà est l’affaire problématique de la poésie, pas du poème »
Dylan Thomas, lettre à Henry Treece, 16 mai 1938, Collected Letters of Dylan Thomas,
éditées par Paul Ferris, 1985, Dent & Sons, p. 296, citée par Patrick
Reumaux dans sa préface à Dylan Thomas, Ce
monde est mon partage et celui du démon, Points Poésie 2008, p. 15