Magazine Handicap
Fin octobre, une réponse a été apportée à plusieurs questions posées au Sénat, au sujet soit de la scolarisation des enfants handicapés ou plus précisément du recrutement des AVS et de leur possible professionnalisation.Ainsi Jacqueline Gourault (http://www.senat.fr/basile/visio.do?id=qSEQ071002058) s'inquiète: actuellement, en Loir-et-Cher, de nombreuses associations ont dû se séparer d’AVS emplois jeunes, et par conséquent, malgré la dotation d’AVS supplémentaires, il n'est pas possible d'attribuer à tous les enfants handicapés un AVS à plein temps et ni même à temps partiel. De plus, le manque de places en classe d’intégration scolaire (CLIS) et en unité pédagogique d’intégration (UPI) compromet le devenir des enfants qui sont en attente. C'est pourquoi elle souhaiterait connaître les mesures envisagées par le Gouvernement afin de donner les moyens aux enfants porteurs de handicap de trouver toute leur place dans la société. Elle lui demande également quelles mesures il envisage de prendre afin de revaloriser la fonction d'AVS. Christian Gaudin (http://www.senat.fr/basile/visio.do?id=qSEQ071002019) lui s'interroge sur la faiblesse du nombre de places à temps plein actuellement disponibles dans la plupart des départements. Face à cette situation qui a pour conséquence de freiner considérablement l’intégration et la réussite des enfants handicapées en milieu scolaire, il souhaiterait savoir si le gouvernement entend débloquer des moyens financiers permettant le recrutement rapide et nécessaire d’AVS .Annie Jarraud-Vergnolle (http://www.senat.fr/basile/visio.do?id=qSEQ070700825) rappelle que nombre de contrats précaires des auxiliaires de vie scolaire touchent à leur fin et demande quelles sont les mesures que entend prendre rapidement afin d'optimiser l'intégration scolaire des enfants handicapés, de pérenniser les emplois d'AVS et d'EVS, et de les professionnaliser.