Cela fait plus de 2 semaines que nous avons quitté notre vie finalement bien tranquille à Paris, encore un peu trop tôt pour faire un bilan de notre expérience en Asie mais quelques aspects ont déjà marqué nos esprits, je vous les livre tels quels :
Le ciel brumeux du Laos :
Dès notre arrivée au Laos nous avons été surprises de ne pas voir un grand ciel bleu alors que le soleil tapait si fort. Il y a toujours une brume persistante qui donne aux paysages cette atmosphère un peu mystèrieuse. En fait nous tombons en plein milieu de la période où les Laotiens font brûler leurs champs car ils pratiquent l'agriculture sur brûlis. Cette technique consiste à défricher les futures zones à cultiver puis à brûler les résidus durant la saison sèche.
Les douches open space En bonnes pepettes qui se respectent dès notre arrivée à la première auberge nous avons été examiner les douches, et là surprise... pas de baignoire ni de cabine de douche mais une grande pièce avec les toilettes et un tuyau de douche accroché au mur. Minimaliste mais très pratique au final. Et puis avec cette chaleur je peux vous dire qu'on en profite allègrement ;-)
La douchette des WC Ici pas la peine de chercher du papier toilette, y'en a pas ! Mais par contre tous les WC sont équipés d'une petite douchette. Je vous laisse imaginer le fonctionnement ;-)
Les gens qui se baignent tout habillés Au Laos, les seuls en maillot de bain ce sont les occidentaux, sinon pour les Lao c’est rapide, on se jette dans la rivière en jean & tee-shirt, normal quoi !
Les filles en sweat pour ne pas bronzer Alors que nous désespérons de ne pas encore avoir pris beaucoup de couleur, (et pourtant je vous assure qu'on y met de la bonne volonté : boum boum short, débardeur, maillot de bain...), dans la rue toutes les filles sont en veste à manches longues, conduisent leur scooter en tenant un parapluie (pour rappel il fait plus de 35° et nous n'avons pas vu l'ombre d'une goutte de pluie) et se planquent sous les terrasses ! La raison de ce comportement "étrange" : elles ont peur de bronzer ! En effet en Asie la blancheur est un critère de beauté très important et être foncé de peau les assimile à la caste des pauvres et des campagnards. C’est pour cela que les filles ne vont pas bronzer à la plage, et se cachent du soleil (sauf les bimbos, qui envient les americaines et qui se décolorent les cheveux en blond platine). Y’en a meme qui dépensent des fortunes dans des crémes qui soit-disant dépigmentent la peau... C'est le monde à l'envers moi je vous dis !
Le Mékong
Un peu de culture, ça mange pas d'pain !Le Mékong est le dixième du monde et le quatrième fleuve de l’Asie par le débit.Les chiffres concernant sa longueur varient de 4 350 à 4 909 km il naît dans le Qinghai (sur les hauteurs de l’Himalaya), et irrigue successivement la Chine, borde le Laos à la frontière du Myanmar puis de la Thaïlande avant de couler au Laos et de revenir à sa frontière, puis traverse le Cambodge où naissent les premiers bras de son delta, qui se prolonge dans le sud du Viêt Nam.Environ 70 millions d’habitants vivent directement dans son bassin versant, situé sur des pays totalisant 242 millions d’habitants. Il est notamment utilisé pour l’irrigation, pour la pêche, la production hydroélectrique (grâce aux barrages comme celui au Yunnan), le transport et la fourniture d’eau pour l’industrie et les particuliers. Il est également connu pour ses habitations et marchés flottants.
Pendant notre séjour à Luang Prabang nous avons eu la chance d'y faire un petit tour en bateau. C'était génial de voire toute la vie qui s'organise autour de ce fleuve. Il y a les familles qui viennent du village pour y laver leurs vêtements et prendre une petite douche au passage, ceux qui pêchent tranquilles dans leur barque, les enfants qui s'amusent sur les berges, les vaches qui se promènent, on a même vus des éléphants, pour de vrai ! Il y avait aussi des gens équipés de batées en train de chercher l'or qui se trouve dans les plages du fleuve, mélangé au sable et gravier.
Le marchandage sur les marchés
On était prévenues avant d'arriver, on savait qu'on allait devoir négocier mais la technique (bien rodée) vaut le détour. Dès qu'on arrive sur leurs stands, les marchands dégainent leur petite calculette et nous tapent le prix qu'ils réclament (un prix sorti de l'espace ! ) ils nous tendent alors la calculette pour qu'on donne le notre (un prix des fonds sous-marins ;-) et là le jeu commence, elle passe de main en main, ponctuée par des "Miss, give me more" et des regards tour à tour plaintifs, interrogatifs, amusés... et en général ça se termine par "my last price, good for me, good for you". Au final on a divisé le prix initial par 3 ou 4 et on repart toute contente avec nos boucles d'oreilles et notre tee-shirt, histoire de remplir encore un peu plus nos sacs de baroudeuses.
Bref le Laos et la Thaïlande c'est "same same... but different" ;-))