Kick-Ass : un drôle de comics !

Par Cineblogywood @Cineblogywood

En salles : Il y a eu Zombieland. Voilà Kick-Ass. Deux films qui ont pour point commun de réinventer un genre qu’ils adorent (film de zombie pour le premier et film de super-héros pour Kick-Ass) en cassant les codes, en allant plus loin dans l’humour, et en magnifiant le tout. Et puis surtout, en s’en moquant. Car dans Kick-Ass, le vieil adage "Qui aime bien, châtie bien" n’a jamais été aussi vrai.
Ça m’a pété les yeux !Aves son héros aux yeux de Tobey Maguire battu, dont le seul pouvoir est d’être "invisible auprès des filles", le film recèle de clins d’œil, de références, d’hommages et de vitriol : une seule vision ne suffit pas pour en apprécier toute la richesse. Matthew Vaughn, déjà réalisateur du cultissime Layer Cake qui a fait découvrir Daniel Craig au monde entier, est aussi le producteur de Snatch et Arnaque, Crime et Botanique. Il est donc très fort en humour à la con, a gardé de bonnes relations avec le casting des trois films, et il s’y connaît en personnages déjantés.
Kick-Ass est donc un ovni de film à l’américaine, pensé à l’anglaise avec un humour décapant comme du Destop. On y flingue avec une joie et une violence assez rare, et on y prône l’auto-défense et la rébellion. Car oui, on nage en plein politiquement incorrect : ici, les papas sont soit patron de la pègre (Mark Strong), soit flic revanchard (Nicolas Cage) qui offre des couteaux à l’anniversaire de sa fille. Et les plus violents sont finalement les enfants dont l’incroyable Chloe Moretz, alias Hit Girl, la bien nommée, qui mérite a elle seule le déplacement.Au final, rarement un film ne m’a autant éclaté. On en sort comme d’un parc d’attraction où l’on a tout fait, les rapides, le train de la mine, la fusée, l’avion en flammes et le roller coaster. Du très, très grand spectacle ultra quali. 
Mon conseil : si vous aimez le cinéma, si vous aimez rire et être surpris, alors allez vous faire péter les yeux par Kick-Ass.Marcel Martial (Kick and rush)