En début d'année, Philippe Val avait jugé, devant la Société des journalistes de France Inter, « inacceptable » une autre de ses chroniques.
« Ce que dit Stéphane Guillon ne me pose pas de problème, il est dans le champ démocratique : on peut dire tout ce qu'on veut sur ce que font les gens, pas sur ce qu'ils sont », commente Philippe Val dans Le Monde, ajoutant : ça n'est « pas l'humoriste qui fait l'antenne ». Le directeur ajoute qu'il n'est « pas question pour le moment de changement à la tête de la rédaction », dirigée par Hélène Jouan, précisant que « ce sera le désir de chacun de rester, selon qu'il se sent bien ou pas dans son poste ». Mais il indique par ailleurs qu'« il y aura des changements sous peu » au niveau de la direction.
Concernant la réforme controversée de l'audiovisuel, qui permet notamment au pouvoir exécutif de proposer le nom des présidents de l'audiovisuel public, et qui a conduit à la nomination de Jean-Luc Hees à Radio France, Philippe Val estime que « la reprise en main n'est qu'un fantasme » et que « l'indépendance s'entend à chaque quart d'heure ».
Interrogé sur la nouvelle grille, Philippe Val répond que « sans rien toucher à l'ADN », il faut cependant « l'adapter en continu à l'air du temps ». « Nous sommes à une époque où il faut plus de lien dans la société. Or la radio c'est du lien », ajoute-t-il. Quant à l'étendue des modifications, « changer même un tiers d'une grille c'est aller à l'incident : les auditeurs ne s'y retrouveraient pas ».