Retenue prisonnière par des pirates dans un dirigeable, la jeune Sheeta saute dans le vide en tentant de leur échapper. Elle est sauvée in extremis par Pazu, un jeune pilote d’avion travaillant dans une cité minière. Les pirates leur donnent la chasse. Au terme d’une course-poursuite effrénée, Sheeta se confie à Pazu, lui avouant qu’elle est la descendante des souverains de Laputa, la cité mythique située dans les airs. Elle est par conséquent la seule détentrice du secret de Laputa que le chef des armées, le cruel Muska, cherche à percer.
Attention! chef d’oeuvre. Maitre Miyazaki a encore frappé dans ce film magique et envoutant.
Je ne pouvais pas rester insensible au sentiment de liberté qui émane de ce film. J’aime ce genre de film, qui fait ressurgir nos besoins d’évasion à travers une quête. Qui n’a jamais rêvé de découvrir un trésor ou une cité mythique quand il était gosse? Et bien Le Chateau dans le Ciel a fait ressurgir ce rêve. C’est beau, c’est magnifique. Peut-être est-ce du à ce bon sentiment que le film m’a paru plus coloré, plus vif, bref, très agréable à regarder. En particulier, toute la partie sur Laputa et dans les grottes, pur moment de bonheur.
J’adore les personnages, que ce soit Pazu, jeune garçon courageux et pleine de vie, qui aide Sheeta, jeune fille mystérieuse, attirée par la liberté de son nouvelle ami. Les pirates m’ont fait beaucoup rire, surtout Dora, vielle femme énergique et autoritaire mais qui a un grand coeur et beaucoup de patience pour ne pas s’énerver plus que ca contre ses fils, complètement demeurés mais gentillets. Muska est un bon méchant, symbole d’un monde recherchant toujours plus de pouvoir.
Aucun temps mort dans ce film, mélant action et réflexion avec une aisance déconcertante, porté par une musique toujours aussi brillante. Car oui, la musique est sans doute la plus aboutie des films de Miyazaki. C’est bien simple, il n’y a rien à jeter et tous les morceaux s’écoutent encore et encore, avec toujours le même ravissement.
Magnifique est le seul mot qui me vient mais il résume parfaitement ce que je pense de ce film. Le Chateau dans le Ciel reste, avec Princesse Mononoké, l’un des meilleurs films du maitre japonais (oui, j’arrive pas à trancher entre ces 2 films celui que je préfére. C’est un choix cornélien). Voyager avec Pazu et Sheeta dans un rêve tout éveillé. Frisson garanti.