Magazine Côté Femmes

Les potins de la comère...

Publié le 20 avril 2010 par Marigotine

 


   Nous le savons tous  "Gainsbar" aimait les femmes, et elles le lui rendaient bien.  

   Lise Levitzky sa première épouse  sort un livre intitulé:

                      Lise et Lulu, surnom qu'elle lui donnait...

                                       Les femmes de Serge...

Serge Gainsbourg aimait provoquer... Des femmes, il disait : "Les petites, je les saute, les grandes, je les grimpe". Mais il disait aussi : "Je ne veux pas qu’on m’aime, mais je veux quand même". Les chansons venaient sous sa plume aussi facilement que les femmes dans son plum’… Grande revue des muses de Gainsbourg.

"C'était le 5 mars 1947, le jour de mes 21 ans. (…), à l'Académie Montmartre. Là, il y avait un élève qui avait l'air de diriger l'atelier, […] c'était Lucien Ginsbourg. […] Il était timide et assez laid. […] On a vécu cinq ans ensemble, c'était la bohème, on s'aimait. […] Quand il posait le regard sur une femme, elle était piégée. C'est un peu encombrant d'avoir été sa première femme. Mais qu'il ait renoué avec moi après B.B., ce n'est pas désagréable non plus.''
Elisabeth Levitsky a été la première épouse de Serge Gainsbourg en 1953. Ils ont divorcé en 1957. C’est Michèle Arnaud qui, avec Boris Vian, détourna définitivement Serge Gainsbourg de la peinture... En 1955, Serge est embauché comme musicien d'ambiance au cabaret "Milord l'Arsouille", à deux pas du Palais-Royal. C'est là qu'il accompagne Michèle Arnaud, au piano d'abord, puis à la guitare. Elle devient une de ses premières interprètes dès 1958, et notamment sur La femme des uns sous le corps des autres.
Michèle Arnaud, "l'intellectuelle de la chanson", a tout fait pour lancer la carrière de Serge Gainsbourg... C'est bel et bien grâce à elle qu'il a pu commencer sa carrière professionnelle.

  

Moi, à l'époque je disais qu'il était beau. Je le trouvais beau. Ce qui m'a plu dans ses chansons, c'est lui. C'est un homme passionnant, séduisant, d'une grande tendresse. […] Il a eu une revanche exemplaire qu'il méritait grandement. Mais il en est quand même mort, de ce non-amour de départ.
Juliette Gréco et Serge Gainsbourg se sont rencontrés en 1959... Après avoir été "Rive droite" aux côtés de la blonde Michèle Arnaud, il obtient un passeport pour la "Rive gauche" et Saint-Germain-des-Prés auprès d’une brune, Juliette Gréco.
  En 1966, cette chanteuse femme-enfant rencontre un grand succès avec Sous le soleil exactement et Roller Girl. Deux titres extraits de la bande originale de la comédie musicale Anna, composée par Serge Gainsbourg. C’est le premier film en couleurs produit par l’ORTF. Anna Karina y chante sept morceaux aux côtés de Serge Gainsbourg et de Jean-Claude Brialy. Tour à tour rockeuse et romantique, comique et bouleversante, maladroite et charmante, elle séduit les téléspectateurs...
  "[...] Un journaliste avait dit que nous étions très laids, tous les deux, ce qui était agréable. Moi, je le trouvais très beau, nous étions assez proches dans nos angoisses, nos maigreurs, notre amour du noir. Je lui ai demandé de faire avec moi une tournée : avec une extrême délicatesse il a accepté. [...] Son trac, sa grande timidité pouvaient le mener jusqu'à la nausée avant de monter sur scène.''
Fin 1969, Barbara chante Gainsbourg en exclusivité pour Europe n°1 avec En relisant ta lettre et Nous ne sommes pas des anges... C’est pour concurrencer Dalida que Gloria inscrit des chansons de Gainsbourg à son répertoire ! Elle n'a pas tort : en 1961, La chanson de Prévert obtient un succès retentissant. Elle deviendra plus tard une poésie étudiée à l’école... C'est suite à l'enregistrement de ces dernières, le 19 octobre 1967, que s'ensuit une liaison adultère scandaleuse. L’apothéose du scandale sera le sulfureux duo Je t’aime moi non plus... Brigitte Bardot en interdit finalement la diffusion. Le titre sera finalement réinterprétée par Jane Birkin en 1969. "J'ai cru mourir lorsque j'entendis l'interprétation par Serge et Jane. Mais c'était dans l'ordre des choses ! Je n'en ai jamais voulu ni à l'un ni à l'autre", raconte BB dans son autobiographie...Serge : "Bardot a eu une influence sur mon destin, elle est la Rolls de ma vie. Cette fille-là m'a marqué au fer rouge. Rien à ajouter !" Une association improbable entre le song writer et la chanteuse donne naissance à un titre étonnant, Les yeux pour pleurer, sorti en 1963. Nana Mouskouri rentre tout juste de New York où elle a enregistré le magnifique album jazz  N.A.N.A produit par Quincy Jones... Isabelle Aubret interprète Gainsbourg dans Il n'y a plus d'abonné au numéro que vous avez demandé (musique d'Henri Salvador), Arc-en-ciel, No man's land, Pour aimer, il faut être trois. Chanteuse et actrice britannique, Petula Clark devient une grande vedette de la chanson francophone des années 1960 en interprétant notamment Boris Vian et Gainsbourg.
Avec Gainsbourg, elle sort en 1962 Vilaines filles, mauvais garçons, en 1964 Ô Ô shérif et en 1695 La gadoue (qui sera bien plus tard repris par Jane Birkin dans l'album Version Jane), et Les Incorruptibles. Serge et Béatrice, femme d’une grande beauté, se marient en 1964. Elle est divorcée de Georges Galitzine, d'où son surnom de Princesse Galitzine. Elle apporte à Serge le confort d'une vie cossue, un appartement rue Tronchet. Seul souci : elle est maladivement jalouse, d'un caractère emporté et a déjà tenté de se suicider parce que Serge voulait la quitter. Ils ont eu une fille, Natacha, puis Paul, dit Vania, né en 1967 après leur divorce prononcé en 1966...
Serge : "Avant le mariage on avait vécu à la colle et tout baignait : après, les choses ont commencé à virer au vinaigre : elle n’acceptait pas ce métier de rencontres…"    à demain pour la suite...      Marigotine

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