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Meurtre à Bochuz (2)

Publié le 20 avril 2010 par Kalvin Whiteoak

Meurtre à Bochuz (2)Ici même le 25 mars 2010, soit il y a presque un mois,  nous écrivions que le comportement de l’ensemble des personnels concernés était lamentablement scandaleux et assimilable à un meurtre par dol éventuel. Depuis, le Matin s’est procuré les fameux enregistrements. Depuis, la cheffe du service pénitentiaire enquête sur … elle-même.

Depuis l’arbitre professionnel de football qui a cessé de souffler dans un sifflet pour devenir conseiller d’État multiplie les bourdes de communication. Depuis aussi, on a testé sur quelques pandores cobayes vaudois la dénomination désormais normale de « connard » et ça marche pas mal. Depuis aussi un autre pandore a fait un carton sur un fugitif non dangereux qui ne nécessitait pas l’usage d’une arme. L’un est en vacances, son chef aussi, le troisième au cimetière.

Le QI moyen du maton vaudois est encore plus bas que celui du flic moyen : pour l’un et l’autre on frôle la présence d’esprit du protozoaire. Les capacités de l’encadrement est à l’image de la base, puisque c’est depuis le bas qu’on promeut les chefs, sous réserve de certaines huiles importées d’autres services de l’État dans lesquels ils se sont fait remarquer par leur inaptitude à remplir humainement et valablement une fonction ou une charge.

Au moins deux des conseillers d’Etat concernés ne sont que d’aimables amateurs. Triste constat d’un délitement de l’État, d’une incapacité à la moindre petite poussière de faire tourner une machine correctement alors qu’elle n’est programmée que pour la chambre blanche aseptisée et virginale du quotidien.

Ce mardi le PSV va faire débattre le Grand Conseil de ces sujets. On va encore entendre les mêmes litanies qu’usuellement, sans autre conséquence. Or de ces litanies, la population n’a guère besoin. C’est de véritables responsables qui travaillent pour le bien commun et non pour eux-mêmes et en circuit fermé que le canton de Vaud a besoin.

On n’a pas la culture de la démission spontanée en pays de Vaud. C’est pourtant la seule réponse que peut apporter un responsable politique à des dysfonctionnements aussi notoires et graves que ceux qui sont survenus récemment. Démission politique pour montrer sa prise de responsabilité : en temps normal le gouvernement vaudois devrait voir disparaître deux de ses ganglions.

Or l’un comme l’autre vont rester, par lâcheté et compromission. Comment leur faire désormais confiance, déjà qu’avant c’était pas ça.

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