Comme je le comprends cet enfant dans sa bulledans son espace qu'il se découvre vital entre les remparts construits avec les mains de sa tête.Comme je le sens ce mal à respireret le besoin d'économiser l'oxygène et même... de le purifier pour ne pas qu'un ailleurs forcément suspect le contamine.Comme je l'entends cette peur du vide, ce vertige de l'immense univers aussi bruyant qu'hostile.Et tous ces gens où vont-ils? pourquoi ils me regardent? C'est quoi leur idée?Pourquoi ne répondent-ils donc jamais aux questions que je ne pause pas mais qu'ils pourraient entendre quand-même s'ils le voulaient... un tout petit peu.???..... ET au lieu de cela... sourire avec un air d'effrayé qui me fait peur...encore une fois.Comme il me font mal son rire écorché des chairs à vivre et la lave qui coule dans ses déveines.Comme je les touche du bout des ongles, les frontières de sa solitude qui enferment le désigné volontaire du pas d'autre choix ou mourir quand même.
Comme je voudrais lui dire... qu'enfant j'avais aussi la mienne... de bulle... Bien sur, elle était différente dans ses battements de couleurs et même sa définition était tout autre ...mais au bout du compte des centimètres qui la composaient elle prenait sens tout autant d'une déchirure qui lui serait fatale...A moins que...A moins que,JE n'en décide autrement le jour où IL n'aurait plus peur...Non, c'est même pas juste, le jour ou "JE" saurait que les autres aussi ils ont des peurs de vrai-semblable qu'ils camouflent en plein de raisonnements, en gestes collectifs , en code du vivre ensemble, en névroses légales...en battements d'ailes et de rêves ...en plaisirs submrersibles et bouts de sparadraps qu'ILS se collent sur l'àme du fond;et qu'au fond,... y a pas d'autre choix qu'exister tous -ensemble- tout seul - COMEDIENS -ou disparaitre très vite sur une belle pirouette, peut-être,mais sans les cacahuètes...à partager, qu'on ne donne pas aux enfants pour pas qu'ils s'étouffent...mais comme TOI t'es drôlement grandAlors...
"Guardali, dai treni in corsa si sbilanciano
in cannottiera ti sorridono
come di, come di
come di, come di orchestra illusa a Napoli
e poi sgridata a Minneapoli
come di, Comédie
la comédie d'un jour, d'un jour de ta vie,
la comédie, la comédie
Ma cos` la luce piena di vertigine,
sguardo di donna che ti fulmina
come di, come di
come di antica amante vista a Napoli
con lontanissimi binocoli
comédie, comédie d'un jour
la comédie
Parlami, dunque il ricordo si semplifica
nel suono dolce ed infelice, qui,
come di, come di, come di
come di, come di orchestra che precipita
in un ventilatore al Grand-Hôtel
comédie, comédie
la comédie" -Paolo Conte-