Un volcan s'est réveillé et tient en haleine les compagnies aériennes et les avions sont cloués au sol laissant de nombreux voyageurs dans l'embarras.
Une polémique naît pour savoir si les Etats n'en ont pas trop fait, mais cette prudence est nécessaire car n'oublions pas qu'un crash a des conséquences humaines dramatiques.
Je ne parlerais donc pas de la suspension de ces vols que je trouve légitime en attendant de connaître l'état exact de l'atmosphère à l'altitude de vol des avions.
Ces suspensions ont induit une désorganisation importante, une pagaille même dans les déplacements internationaux mais également des déplacements en France. Pouvait-on mobiliser plus de moyens pour assurer, en cette période de vacances, une meilleure fluidité des déplacements nationaux.
Certes, oui mais...
En même temps, la SNCF fait grève depuis plusieurs jours pour de nombreuses revendications et une d'entre-elle, souvent revendiquée, n'est-elle pas celle de la défense du service public !
On comprend bien que le droit de grève est un acquis et qu'il n'est nullement question de le supprimer .
Mais, devant une situation d'urgence comme nous la vivons, ne pensez-vous pas que la moindre des choses aurait été de suspendre la grève pour permettre, au moins, un acheminement correct des voyageurs dans l'hexagone en pleine période de vacances scolaires ?
Je pense que cela aurait constitué une vraie solidarité envers ceux qui ont des difficultés pour trouver un moyen d'acheminement propre, écologique, sûr mais peu disponible...
C'est aussi cela, le service public.
Dominique Lemoine