Je filais Rainer Maria Rilke ce matin, (à défaut de me sentir Jesse Owen). Je propose comme post-mortem de mon travail d’écrivaillerie intense, une liste de commandements pour l’écriture d’un show d’humour. Tel un mantra, tu répèteras.
Conseil premier : Les gens veulent rire, pas te trouver « dont intelligent» « dont talentueux» , soit drôle, le reste, viendra si tu l’es.
Conseil deuxième : Ce qui est drôle est mystérieux mais ce mystère n’est pas sans fond. Le cerveau étant capable de décoder toute forme de recette humoristique, varie tes effets sinon le public devinera tes punchs comme les destroyers anglais coulaient les sous-marins allemands après avoir brisé le code enigma.
Troisième affaire: Ta finale c’est ton « style» poussé à son comble.
4ème loi: Utilise est tes trois C, cerveau, coeur, couilles (au figuré puisque Maxime Martin l’a déjà fait au propre…).
5ème règle: Pour le rodage, le public t’aidera à trouver les problèmes, ton équipe et toi, les solutions, jamais l’inverse.
6ème chose: Insiste pour te placer des gags qui reposent uniquement sur ton jeu, cela t’obligera à être toujours aussi concentré, même après 200 représentations.
Septième commandement: Compare toi aux meilleurs, où seulement à toi-même si tu acceptes mal les comparaisons, mais nous, on va te comparer aux meilleurs de toute façon.
Avant-dernière évidence : Sur scène, ne mets jamais de pantalons de cuir (Martin Matte), de suède pâle (moi) ou fluo (J-M Parent) ça a l’air fou pendant, mais surtout de façon exponentielle après.
Last advice: Si à chacun de tes spectacles, les gens rient, et que cela n’est pas suffisant pour te rendre heureux…à ta place je consulterais…
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble