Lundi sur ARTE je me plonge dans l'univers de Hayao Miyazaki avec le magnifique film d'animation Le château ambulant (2004). La chaîne s'est lancée dans la diffusion de l'intégralité ( ?) de l'œuvre du génial japonais et je me régale, seule critique pourquoi nous donner deux films par semaine ? On a la fâcheuse impression qu'ARTE se débarrasse d'un vieux stock encombrant ou dont la date limite de consommation serait atteinte. Le trop est souvent ennemi du bien. D'un autre côté se plaindre de trop de bons programmes ce n'est pas très logique, ils ne sont jamais contents au pays
Mardi je ne m'étend pas, vous comme moi étions certainement sur TF1 pour le Dr House. Une fille qui pisse vert avec un chat qui annonce des morts prochaines ! Putain, ça c'est du scénario ! Par contre j'ai la pénible impression que les épisodes ne sont pas diffusés dans leur ordre chronologique, pratique assez courante à la télévision, les relations affectives entre les personnages ne paraissent pas suivies.
Mercredi je me laisse prendre par le match de football Quevilly/PSG en demi-finale de la Coupe de France sur France2. L'enthousiasme des petits Poucet de Quevilly me tient éveillé devant mon écran et secrètement j'espère leur victoire mais les Dieux du ballon rond en ont décidé autrement, un petit but des parisiens enterre les espoirs fous du club de CFA. Leur épopée se termine sans rougir et va alimenter les conversations du Café de la Place pendant de longues années.
Jeudi sur ARTE pour notre rendez-vous bihebdomadaire Miyazaki nous offre Nausicaä de la vallée du vent (1984). La Terre a été ravagée mais quelques humains tentent de survivre, la jeune et courageuse princesse Nausicaä va se dévouer. Pour je ne sais quelle raison, certains animaux me font penser à des créatures tirées des BD de Druillet, hommage ou influence inconsciente au maître ? Une fois de plus je reste pantois devant le talent de l'artiste que honte à moi j'avais ignoré jusqu'à maintenant.
Conclusion, je me « plains » de voir programmés deux films de Miyazaki dans la même semaine, mais il n'y avait que cela à voir ! Alors, vive ARTE !