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Nicolas Batum, le vrai lieutenant de Brandon Roy ?

Publié le 19 avril 2010 par Tinmar

19 victoires pour 6 défaites : voici le bilan plus que positif de Portland depuis que Batum a réintégré son cinq de départ. en comptant la récente victoire acquise au dépens des Suns. Si on extrapole sur 82 matchs, ça donne un total de 62 victoires pour 20 défaites qui les placerait au top de la Ligue, les Cavs ayant terminé l'exercice 2009/10 avec “seulement” 61 victoires. Quand on vous dit que les Blazers sont une équipe à prendre au sérieux (surtout avec son effectif au complet), ce n'est pas pour rien. Et à regarder les stats plus approfondies de cette équipe, il semble qu'un certain français tire son épingle du jeu, et pas qu'un peu…

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Joe Murphy/NBAE via Getty Images

J'ai remarqué que depuis octobre 2008 et le lancement de ce blog NBA, je n'avais écrit qu'un seul billet concernant Nicolas Batum, pourtant l'un des français qui marchent le mieux en NBA avec Tony P. et Joakim N. Comme Mickael Piétrus avant lui, Nicolas Batum s'est imposé comme le gars chiant-qui-vous-colle-aux-basques-avant-même-que-d'avoir-la-balle-en-main (et encore plus quand vous l'avez). Ce genre de joueur, qui ne demande que ça de se coltiner le meilleur joueur adverse, capable de vous flinguer 8 trois-points de derrière les fagots pour faire basculer un match, toutes les équipes en veulent un. Le soucis, c'est qu'ils ne sont pas légions dans la Ligue : vite fait, on nommera en vrac Ron Artest, Shane Battier, Tayshaun Prince, Thabo Sefolosha, DeShawn Stevenson, Luc Mbah a Moute, Dahntay Jones, Aaron Afflalo, et donc Nicolas Batum (pour plus d'infos à leurs sujets, Lucas de True NBA a bien décrit ce travail de l'ombre).

Mais attention, réduire Nicolas Batum à un simple défenseur, c'est comme résumer Christina Hendricks à sa simple poitrine : oui, Batum est un défenseur naturellement extraordinaire, oui, Hendricks possède une poitrine extraordinairement naturelle… Mais non, comme la sulfureuse rousse de Mad Men possède un vrai jeu d'actrice, le français possède un superbe shoot, qui peut vous faire très mal (mais peut-être moins qu'un regard en coin de la miss Hendricks, toujours elle) ! Car statistiquement, Nicolas Batum, c'est certes 10 points et 4 rebonds par soir et plus de 50% aux shoots, c'est surtout la moitié de ses shoots pris derrière la ligne à 3-points à 41% de réussite, et le joueur qui se prend le plus de “charge” par soir parmi les swingmen, juste derrière Manu Ginobili. On connait la propension des européens à “flopper” : autant ça peut être le cas pour des gars comme Manu, Anderson Varejao (qui ne sont pas européens soit dit en passant), Ersan Ilyasova ou Marc Gasol (eux le sont), autant pour Batum ce n'est pas d'actualité.

Selon HoopData, Nicolas Batum est donc le second arrière-ailier au niveau du nombre de fautes offensives subies (0,70 charge par soir). Ce chiffre permet au français de faire partie du top ten pour ce qui est du Total Défensif (contres+interceptions+charges subies) : avec un total de 2,83 par tranche de 40 minutes, sans trop contrer ni trop intercepter, Batum se permet le luxe de devancer à ce petit jeu un certain… LeBron James, pourtant connus pour ses contres spectaculaires. Un impact défensif certain de la part du français, qui permet donc à son équipe, chaque soir ou presque, de récupérer la possession en provoquant une faute offensive de la part de son adversaire directe. Mais les statistiques les plus intéressantes que l'on peut trouver sur HoopData ne sont pas être pas là…

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