L’hermaphrodite endormi
Oeuvre romaine d’époque impériale, 2e siécle ap. J.-C.
Avant d’aller plus loin, clarifions d’abord une chose concernant, l’hermaphrodite. Ceux qui se sont jusqu’ici intéressés à la question savent qu’on classe généralement l’hermaphrodite dans trois catégories distinctes soit :
A) L’hermaphrodisme vrai, qui est dotée de chromosomes sexuels variables (XX, XY), mais naît le plus souvent avec une ambiguïté sexuelle et la présence simultanée de tissus testiculaires et ovariens, conduisant au développement de structures masculines (véritable pénis érectile, prostate ) et féminines (vagin, utérus).
B) Le pseudo-hermaphrodite masculin a des gonades et un caryotype (46, XY) masculin associés à des voies génitales et des organes génitaux externes (OGE) ambigus.
C) Le pseudo-hermaphrodite féminin a des ovaires et un caryotype (46, XX) avec des organes génitaux externes ambigus.
Or, l’hermaphrodite dont il est question ici, n’a rien à voir avec l’une ou l’autre des descriptions précédentes. En ce qui le concerne, bien qu’il soit d’apparence féminine, il n’en demeure pas moins le mâle de la nouvelle espèce, un mâle, soi-dit en passant, parfaitement opérationnel, autrement dit fertile, contrairement aux hermaphrodites des autres catégories. Dans son cas, il n’y a pas d’ambigüité sexuelle, le sexe est tout ce qu’il y a de plus mâle. Ainsi ne peut-on le considéré comme étant un troisième genre, tel que les intersexuel le réclame pour eux. L’hermaphrodite étant le mâle d’une nouvelle espèce, cela signifie qu’il y a forcément une femelle dans les parages… ou est la femelle?
Dans son cas, physiquement, rien ne la distingue des autres femelles, rien, si non un je-ne-sais-quoi d’indéfinissable. Bien que physiquement elle ne soit pas double, on ne peut en dire autant de son esprit. En effet, elle possède un esprit androgyne, sans lequel, rien ne lui permettrais d’affirmer son appartenance à une autre espèce.
Pour le moment, la science n’est même pas au courant qu’il existe une nouvelle espèce dans le genre Homo. Mais faut-il s’en étonné ? Après tout, il en faut du temps aux cerveaux rationnel de la science à huis clos, pour savoir ce qui se passe dans le monde, et encore davantage pour reconnaître la vérité quand elle se présente. Mais rien n’empêche au commun des mortels, d’éventé la nouvelle. Qu’on se le dise, l’espèce Homo sapiens n’est plus seul au sommet de la création. Dorénavant l’Homo sapiens devra composer avec un autre être du genre Homo, un être qu’on appellera : “l’Homo universus”, qui signifie “homme entier”.