Ainsi, ce moulin où se déroule la première partie du roman “La bousine” a bien existé ?
Absolument ! Le moulin, dit-on, faisait partie de la Commanderie de Comberanche. Etablissement connu dès le 13ème, de grande importance, la Commanderie appartenait aux hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, avant de passer sous le giron de l'ordre de Malte. Au 18ème siècle, la commanderie est affermée à des notables locaux qui portent le nom de “Seigneurs Commandeurs. Voilà pour la grande Histoire ! Il ne reste de la commanderie que la chapelle, devenue église paroissiale, ainsi que divers éléments architecturaux visibles dans les habitations qui bordent la route traversant le bourg de Comberanche.
Le moulin se situe au sud-ouest sur l' attier de Comberanche, proche d' un gué sur la Dronne. Bien que son origine soit plus ancienne, sa date de construction est limite 18 èmeS - 19 èmeS. Une date de 1801 est portée sur la clé d' une porte. Selon source orale, un des bâtiments abritait le moulin pour la fabrication de farine tandis que le second bâtiment produisait de l' huile de noix. Ou plutôt, on pense qu'il pouvait s' agir d' un moulin à huile de noix. Aujourd' hui, il n' y a plus de roue ; seul un système permettant de pêcher des anguilles (pêcherie) est resté en place derrière les vannes.
Et le Puylopte ?
Le lieu-dit existe vraiment. Il fait partie de la commune d'Allemans, près de Ribérac. De la ferme d'origine, il ne reste aujourd'hui qu'un bâtiment qui tombe en ruines. J'ai entendu dire que l'actuel propriétaire y faisait des réparations.
Auguste (le vrai) est né à cet endroit. Il est d'ailleurs l'arrière-petit-fils d'un certain Charles Lopte, avocat à la cour, à qui appartenait le domaine.
A noter que les gens de là-bas prononcent : pulotte.