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Nuage de cendres sur le Cauberg : Gilbert décolle quand même
dimanche 18 avril 2010.
L'Europe est réglée sur les caprices d'un sulfureux volcan islandais au nom glacial. La céleste cendre dont il éclabousse la voûte a réduit à néant les velléités aériennes des Airbus, Boeing et autres Tupolev. Mais pas de Gilbert, ce long-courrier qui s'est autorisé à crever le plafond du Cauberg, laissant sous les nuages les Cunego, Schleck&Schleck, Ivanov, Kolobnev, Evans, et sur le tarmac les petits bombardiers aux réacteurs poussiéreux, demeurés au sol parfois loin des Pays-Bas (Sastre, Valverde, Wiggins…).
À moyenne altitude (à une vingtaine de kilomètres du plafond), on put néanmoins admirer les plus beaux fuselages. Les principaux favoris se sont honnêtement tiré la bourre, après un coup de réacteur du champion du monde Cadel Evans et un premier vrai coup d'essai de petit Schleck. Le bal aérien des cadors pouvait se jouer, un coup à toi un coup à moi, je te laisse tu me doubles, et dans cette petite démonstration fort sympathique on put apprécier les mouvements d'Evans et d'Andy Schleck donc, de Philippe Gilbert, Frank Schleck, Damiano Cunego, Sergueï Ivanov et d'Alexandre Kolobnev pour citer les plus actifs et les plus probants. Les uns se groupant, les autres chassant, tous se rattrapant et se doublant au fil des dernières bosses, dans une danse rapide et jamais vraiment durable.
Le Cauberg serait déterminant pour la meilleure propulsion finale, puisque Kolobnev, pas le moins sérieux (2 fois médaillé d'argent aux Championnats du monde),
fut à court de carburant trop tôt alors qu'il filait seul. De la vingtaine encore en lice à 2 km, Philippe Gilbert avait la meilleure accélération verticale et
de très loin. On vit le reste de l'escadre plantée sur place.
3ème du Tour des Flandres et de Gand-Wevelgem, 9ème de Milan-San Remo et auteur d'une brillante Flèche Brabançonne, le Wallon volant reprend le fil de la victoire après une saison des
classiques 2009 assez exceptionnelle (vainqueur de Paris-Tours et du Tour de Lombardie coup sur coup, de la Coupe Sabatini et du Tour du Piémont, 3e du Ronde, 4e de l'Amstel et de Liège, 6e
du Mondial).
Derrière lui, parce qu'on lui a fait croire que son patronyme et celui du volcan de toutes les embrouilles (Eyjafjöll) se prononçaient de façon très similaire, (mais aussi peut-être parce qu'il était encore assez frais, n'est-ce pas), le Canadien Ryder Hesjedal se plaçait deuxième sur la ligne, classement qu'on ne manquera pas de saluer en hommage à la très canadienne Flamme Rouge .
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