C’est ce que laissent penser les chiffres d’utilisation par version de l’OS Android. Hormis la version 1.1 qui n’est quasiment plus utilisée (0,1%), le trio de tête est représenté par les version 1.5, 1.6 et 2.1 dans l’ordre.
Relativisons toutefois, la version 1.5 est en tête car la majorité des mobiles vendus sur le marché ont été proposés avec cette version. C’est le passage de la version 1.5 à 1.6 qui présente les plus forts éléments de fragmentation au niveau des développement d’application. Le framework proposé par le système a en effet fortement évolué à ce moment là. Le meilleur exemple est que Google lui même ne supporte plus vraiment cette version 1.5. Toutes les nouvelles versions de ses applications son réservées aux version 1.6 et plus.
C’est là qu’il existe un véritable souci. En effet, les mise à jour dépendent des constructeurs qui laissent peu de visibilité sur le sujet. Certains laissent entendre que les mises à jour auront lieu, d’autres ne communiquent pas du tout. Par exemple, le LG GW620 est prévu pour arriver en version 1.6 mais sans date de mise à disponibilité. Samsung va proposer des mises à jour de ses Galaxy et Spica mais ce n’est pour le moment que des versions non distribuées officiellement. Motorola met à jour le Milestone mais oublie le Dext.
Il serait intéressant que les économies réalisées en utilisant Android (son intégration coute moins cher, d’où son succès chez les constructeurs) soit ré-investies dans un suivi plus pro-actif des mises à jours du système. Il faut toutefois prendre en compte le cycvle industriel de telles mises à jours puisque les cycles de validation sont long. Une manière d’avancer serait peut être de s’appuyer un peu plus sur la communauté des développeurs prompte à s’investir à coût réduit.
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