Fadela Amara : «ce n'est pas parce qu'on est pauvre que l'on peut saccager»
Elle disait se taire depuis le début de la crise à Villiers-le-Bel pour «respecter le deuil» des familles des deux adolescents morts. Elle avait ainsi refusé de donner suite à des sollicitations de 20minutes.fr. Mais la secrétaire d'Etat chargé de la Politique de la Ville, Fadela Amara, a brisé son silence jeudi dans les colonnes de «Aujourd'hui en France/Le Parisien». Elle y affirme qu' «il faut être ferme face à la violence. Le respect de la police, c'est très important».Selon elle, «on est dans la violence urbaine, anarchique, portée par une minorité qui jette l'opprobe sur la majorité».
«Cette minorité», estime-t-elle, «ce petit noyau dur, utilise le moindre prétexte pour casser, brûler, tout péter dans le quartier».La secrétaire d'Etat à la Ville a rappelé que «face à cela, il fallait être très ferme, pour montrer que ce n'est pas acceptable, que la République existe partout, que l'Etat et les élus locaux sont présents. Ce n'est pas parce qu'on est pauvre, exclu, discriminé, que l'on peut saccager», dit-elle, notant que «ceux qui disent cela sont irresponsables».
A midi jeudi, la secrétaire d'Etat se rend à Plessis-Robinson, dans les Hauts-de-Seine, où elle visitera le quartier nouveau de la Cité-Jardins.
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