Lucian Bute en images

Publié le 19 avril 2010 par Myarts

« Je veux faire partie du Temple de la renommée de la boxe. Je veux prendre ma retraite invaincu. Ce sont de grands objectifs », ainsi déclare Lucian Bute, champion en titre de l’IBF dans la catégorie des super moyens, quelques jours avant son combat expéditif du 17 avril 2010 contre le Colombien Edison Miranda.

Tout laisse croire que Lucian Bute ne se cache plus son objectif ultime. Être un champion du monde en boxe n’est plus un but pour lui, mais une étape. Le champion gaucher de 30 ans en veut plus. L’immortalité.

Certains disaient qu’au-delà de l’argent, Lucian Bute gagne des bourses dans les sept chiffres par combat, le champion québécois d’adoption en veut beaucoup plus que l’argent et des victoires.

Nous pensons humblement qu’il s’agit d’une vision erronée de croire que l’immortalité en boxe passe par une paire de gants de boxe accrochée dans la vitrine d’un musée. Si Lucian Bute vise une immortalité « durable », il faudrait bien qu’il continue de gagner des combats avec une maitrise parfaite de son art : rapide, fluide et puissant sur le ring; noble, charmant et responsable à l’extérieur du ring. Il faudrait aussi qu’il gagne encore plus d’argent afin que cela lui permette d’offrir des activités éducatives. Si le bien et le bon durent dans l’esprit des vivants, il fallait bien encore que l’on entretienne. Comme quoi, le salut aux âmes pieuse ne se trouve pas dans la prière devant une icône dorée, mais bien dans l’esprit de la sainteté, qui passe par l'endoctrinement.

En attendant, les images des combats qui permettent à Lucian Bute de demeurer champion incontesté, sauf peut-être pour son premier combat contre Librado Andrade, le soir du 24 octobre 2008, il a fallu de peu pour que l’immortalité de Bute se bascule.


Lucian Bute contre Alejandro Berrio, 19 octobre 2007

Lucian Bute contre Williams Joppy, 29 février 2008


Lucian Bute contre Librado Andrade


Contre Fulgencio Zuniga pour sa 2e défense obligatoire, le 13 mars 2009


Bute contre Miranda, le 17 avril 2010