Le spectre d’une terrible pandémie de grippe H1N1 à peine écarté, c’est le chikungunya qui refait surface! Gageons que notre Bachelotte de ministre ne s’y laissera pas prendre deux fois et saura juger la menace à sa juste valeur! Mais, il y a aussi de bonnes nouvelles sur le front des épidémies: un virus particulièrement redoutable et tenace serait en passe d’être stoppé, ou pour le moins, sa progression ralentie. Il s’agit du virulent parasite GS. Comme vous le savez, le GS sévit depuis bientôt 2 siècles et a mis en échec de nombreux plans destinés à le stopper. Sa formidable capacité d’adaptation, et les mutations qu’il a subies en ont fait un adversaire particulièrement dangereux pour la société des humains.
On découvre ses premières traces en 1869, mais ce n’est que dans les années folles que le virus fait vraiment parler de lui pour la 1ère fois….Il est l’instigateur d’une pyramide de Ponzy d’une telle magnitude qu’on peut lui attribuer pour partie la débâcle de 1929. Nos chercheurs pensaient qu’il avait été anéanti en même temps que d’autres spécimens parasites de l’époque, mais il semblerait qu’il ait non seulement survécu mais prospéré sur les cadavres de ses concurrents. Telle une pieuvre, cet organisme multicellulaire et protéiforme s’est développé sur le corpus même de la société, contaminant la scène politique après avoir colonisé celle de la finance.
Ses tentacules foisonnent et se répandent dans les moindres interstices des allées du pouvoir, à commencer par celui des Etats-Unis. Spécialiste de l’infiltration et de la dissimulation, il se cache dans des costumes 3 pièces et des cravates de luxe, attaché-case à la main, mais c’est bien un prédateur sanguinaire qui revêt ces oripeaux.
Adepte de la pratique des revolving-doors, il passe d’hôte en hôte, n’oubliant pas à chaque fois d’inoculer le poison de la cupidité dans les organismes qu’il visite, un petit souvenir de lui en sorte !