Un dessin mi-figue mi-raisin de Courrier International, puisque si préjudice écologique il y a eu, Total s'en sort encore une fois sans payer un sou.
La cour d'appel de Paris a confirmé, le 30 mars, la responsabilité pénale de Total dans le naufrage de l'Erika, et a également confirmé la notion
de "préjudice écologique". En revanche, le jugement précise que Total n'a pas à payer de nouvelles indemnités parce qu'il n'est pas civilement responsable. Ce sont les coprévenus - la société de classification Rina, l'armateur Savarese et le gestionnaire Pollara - qui sont condamnés à payer les indemnités très fortes. La Cour s'est référée à une convention internationale qui impute la responsabilité d'une pollution par hydrocarbures au propriétaire du navire.
Luc, Consommaction