Echo d'atelier du 16 avril

Publié le 18 avril 2010 par Joseleroy

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Patrick : José, la vacuité n’apparait pas seulement au-dessus de ses épaules. En marchant, je l’ai ressentie, c’est tout le corps qui baigne dans cette vacuité.

José : Oui. On peut se lever et le voir d’ailleurs. On parle de vision sans tete, mais là, regardez, c’est une vision sans corps, le corps a disparu ; vous êtes pure vision. Vision, vision, vision. Non ?

Serge : Il y a quelques sensations.

José : Oui, voilà il y a des sensations qui apparaissent

Serge: Il n’y a pas une forme de corps.

José : Et c’est quelque chose qu’on réalise par exemple en marchant. Dans cet espace, bouge le monde. Quand on nage aussi, il n’y a plus de corps, mais la mer et le paysage, et une absence d’observateur. Et si on lève sa tête , et qu’on regarde le ciel (bon ici c’est le plafond), il n’y a que le ciel, et ici il n’y a que le plafond. L’été d’ailleurs en Ardèche, lors du stage d’été, on fait un exercice comme cela, on s’allonge pour devenir le ciel.

On perd ainsi toute identification locale, corporelle pour redécouvrir notre nature spatiale. "