L’homme qui valait 3 milliards n’a pas encore été dépassé par Cristiano Ronaldo et son transfert de 94 millions d’euros. Suite de notre série spéciale Steve Austin avec un portrait robot du meilleur joueur européen. Après la L1 et l’Afrique, nous voici en Europe.
Rooney c’est la bête, la puissance de Steve à l’état pur pour l’anglais auteur de 34 buts cette année. Il a tenu United sur ses larges épaules toute l’année et s’impose comme l’un des 5 meilleurs joueurs du monde. Shrek IV, le retour du Roi.
Pour la qualité de passe nous choisissons forcément Xavi. Alors qu’il se contentait il y a encore deux-trois ans de jouer à la Guardiola en faisant tourner sur les côtés, l’espagnol a incroyablement progressé vers l’avant et dans la conservation. Enorme depuis deux saisons.
La plus belle frappe, c’est Robben . Excellent à Madrid, il l’est également en Allemagne où ses frappes fantastiques ont permis au Bayern de se sortir de bien des merdes en Bundesliga et surtout de passer contre la Fiorentina et Manchester. Epanoui.
Pour conduire le jeu, il nous fallait forcément un blaugrana. Andres Iniesta fera ça très bien. Le chouchou du Nou Camp n’a pas d’équivalent pour voir avant les autres, profiter des intervalles, offrir des trajectoires de passes magiques. Souvent blessé en ce moment, il doit aussi savoir se préserver.
Intelligence de jeu : Zanetti de l’Inter. Jumeau de Steve Austin, il a la même intelligence. Celle qui lui permet de jouer avec succès à tous les postes et ce depuis des années. Capitaine de l’une des meilleurs équipes du monde, l’argentin est trop discret mais quel joueur.
Jeu de tête : Personne n’est plus fort de la tête que Branko Ivanovic, le latéral serbe de Chelsea. Il ne perd jamais un duel aérien. Costaud, difficile à bouger, il prend toujours le dessus et marque même de temps en temps.
Le plus crevard des joueurs européen est aussi le coéquipier parfait. Celui qui va se défonçer comme un dingue pour aider son latéral et faire une course de 50 mètres pour se replaçer, le néerlandais Dirk Kuyt.
La vitesse : il sait faire plein de choses mais sa qualité première reste sans doute la vivacité. Fernando Torres. Il commence à un être un peu à l’étroit du côté de Liverpool et ne devrait pas tarder à aller claquer des buts en Espagne.
Ca nous offre un portrait-robot d’un très très haut niveau pour ce Steve Austin du football. Plus fort que L’Homme qui tombe à pic?
Aaron Spelling