Les raisons sont claires : le manque de trafic (20 000 à 40 000 pages vues par mois, au lieu des 100 à 150 000 estimées), et donc par un ricochet une situation financière difficile, visiblement imputable à une déception des internautes, qui, lecteurs de Rue89, attendaient fortement du site. L'ombre du père a eu raison du fils.
Néanmoins, une rapide visite sur le site permet de constater que le rythme de parution des articles était très aléatoire (toujours mieux que ce blog cependant, heureusement pour eux) et que les sujets étaient loin d'être aussi originaux que ceux de rue89. Un rythme un peu cahoteux lié à des moyens insuffisants (trois journalistes salariés, une poignée de pigistes, mais surtout... des contributeurs quasi-inexistants).
L'image du journal avait également été récemment entachée par une sombre histoire de RH, relayée sur la blogosphère canadienne et Twitter, et selon certains n'aurait fait que précipiter une décision de rupture du côté de Rue89.
Pour les lecteurs québécois, restent encore l'incontournable Cyberpresse, ainsi que Le Devoir ou Radio Canada pour ne citer qu'eux.