Pau ouvre le front antifranquiste des universités de France.
MÉMOIRE. Ils sont déjà plus de quatre cents universitaires à avoir apporté leur soutien au juge espagnol Baltazar Garzon. «Et encore, beaucoup sont en congés de Pâques», note Jean Ortiz de l'université de Pau et des Pays de l'Adour, initiateur de la pétition.
http://www.libetoulouse.fr/2007/2010/04/solidarit%C3%A9-avec-le-juge-garzon-le-sud-ouest-r%C3%A9veille-la-m%C3%A9moire-antifranquiste.html
Laquelle reçoit grand écho de l'autre côté des Pyrénées.
Le quotidien Publico et les antennes catalanes de Radio Ser, entre autres, s'interrogent sur ce mouvement de sympathie des universités françaises pour le magistrat inquiété par le pouvoir madrilène pour avoir songé à enquêter sur les «crimes contre l'humanité» du franquisme. LibéToulouse enregistre toujours plus de commentaires venus d'Espagne.
Le Sud-Ouest qui a l'Espagne à fleur de peau n'est pas le seul à réagir. Les réactions viennent aussi de Belgique ou du Royaume Uni. Au point que le Tribunal suprême qui menace Garzon d'une suspension de ses fonctions a dû prévoir de s'adresser à Madrid aux représentants de la presse internationale.
Trente-cinq ans après la mort du généralissime, le débat est ouvert entre la loi d'amnistie générale votée en 1977 à Madrid et le devoir de mémoire porté par la diaspora républicaine.
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