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Ce qu’elle aime
Londres et Paris À l’époque de ma séparation avec Jean-Michel [Jarre], j’ai pensé retourner à Londres. Mais un autre Français est arrivé dans ma vie. L’attirance ne tient pas compte de la nationalité…Le français Pour moi, c’est totalement ma deuxième langue. Je ne fais pas de différence entre l’anglais et le français.
Sa différence Je pense l’avoir cherchée, car on m’a offert beaucoup de rôles que je n’ai pas acceptés. Même petite, je ne voulais jamais faire comme les autres. Tout ce que je voulais, c’était interpréter des natures complexes.
La beauté C’est un cadeau de Dieu, une carte de visite : entrez quelque part, et quelqu’un vous abordera. Mais j’ai toujours su qu’il fallait jouer de prudence avec ça et ne pas devenir improductive ou narcissique. Amusez-vous, mais que cela ne vous obsède pas.
Ce qu’elle n’aime pas
Le « Hollywood System » Ce n’est pas mon monde et je savais que je m’y brûlerais. J’ai décidé de travailler différemment.L’idée d’écrire ses mémoires Cela impliquerait le fait de me pencher sur mon passé. Plus tard, peut-être, si jamais j’arrive à « beaucoup plus tard »... L’avantage de la vieillesse est que l’on tire un grand profit de la sagesse acquise au fil du temps.
L’insécurité Ce qui est intéressant dans le monde de la création, c’est qu’il n’y a jamais rien de stable. D’un autre côté, cela peut être très alarmant… C’est à double tranchant. Il faut apprendre à être bohémien. Si vous n’avez pas de point d’ancrage, vous n’avez nul endroit où attacher votre corde. Mais nous ressentons tous le besoin d’avoir une maison, un foyer.
Chercher un rôle J’attends plutôt qu’on vienne me chercher et, jusqu’ici, ça m’a plutôt porté chance. Je suis une actrice offerte, ouverte aux opportunités.
PAR CLAIRE AUGIER / STARVIEW
Copyright : Jean-Claude Moireau