J’étais dans le jardin de la Fondation Cartier, en ce début de printemps. Les arbres commençaient tout juste à sortir leurs bourgeons, quelques fleurs pointaient leurs couleurs au sol. La boutique de Beat Takeshi Kitano attirait quelques visiteurs…
Et je l’ai aperçu, tandis que je prenais des photos. Il semblait être couché au sol, franchissant une clôture qui interdisait l’accès à cette partie du jardin. Sur l’écran de mon appareil, je l’ai vu. Tout de suite, j’ai pensé à Giuseppe Penone. Un arbre d’assez faible diamètre, comme brisé près des racines, encore planté en terre pourtant. Sur son tronc, l’empreinte d’une main. Pour recueillir et guider l’eau, la sève, qui devrait sourdre de l’écorce.