Des couches en tissu pour nos bébés!

[réédition en l’honneur de la naissance d’Alexandre et pour sa maman]

Vous les jeunes qui allez « nous faire » de beaux bébés, et bien, vous aurez de nouvelles tâches à accomplir, afin que vos chères petites têtes blondes et brunes soient bien propres !

Depuis 30 ans et plus, nous les femmes libérées, nous avons utilisé des tonnes de couches jetables achetées au supermarché, et jetées ensuite dans la poubelle.

Maintenant, terminé ! : Le « must » aujourd’hui, c’est : « il faut mettre des couches en tissus, à vos bébés, et les laver ensuite en les frottant bien fort, eau de javel etc… » Je me souviens des mains abîmées de ma mère, dans l’eau tour à tour brûlante puis glacée.

« Les couches lavables représentent désormais 1 à 2 % du marché des couches. Dans quelques années, ça devrait grimper à 5 %. On n’a pas les moyens de communication de Pampers, alors on fonctionne beaucoup grâce au bouche-à-oreille » c’est ce que dit Gilbert Rousseau, patron « d’Allo - couches » dont le magasin se trouve à Reims.

On apprend ainsi que le Centre National d’Information Indépendante sur les Déchets (CNIID) vient de lancer une campagne nationale sur ce sujet épineux. Tout de même ! Tout de même ! Lisez - moi cela : « Il faut environ 5 500 couches jetables avant que bébé ne soit propre ! (En deux ans). Faites le calcul : prix moyen d’une couche, 0,32 €, total : 1 760 €… dans la poubelle, près d’une tonne de déchets ». Et ne parlons pas du coût pour l’environnement et des moyens à mettre en œuvre pour se débarrasser de ce type de déchets !!

Certes, il n’y a plus de déchets, lorsque l’on utilise la « couche – tissu », mais que de temps à passer (pour les mamans et parfois les papas), et d’eau à consommer, sans compter l’électricité, la place pour étendre tout ce linge… les RTT vont enfin servir à quelque chose…

Certains, ont ainsi modifié leur comportement, en considérant cela comme du militantisme.

Ainsi, on le voit depuis quelques années à propos de la nourriture du bébé - nourrisson, au lait maternel… Ces tendances là, s’accentuent et viennent en contradiction avec la recherche éperdue de libération de la femme. D’autres, parlent de « recul »… et de retour à l’obscurantisme… Vous me direz : « et l’enfant, dans tout cela ? ».

Ces comportements là, en effet, posent aussi la question du statut des femmes, et la manière dont elles perçoivent leur avenir.

Pourquoi ne pas préconiser, après avoir donné le sein, mis des couches en tissu, (à laver), envelopper son enfant à la péruvienne à l’indienne ou à la malienne, que la femme reste bien chez elle ? Et puis, après tout, qu’elle s’occupe donc un peu plus de son ménage, non ?

Cela permettra de régler les problèmes de chômage, et comme son travail à la maison ne coûte rien à la société, cela nous fera faire des économies… et qu’elle aille donc prier, en croisant les jambes, avec un (pas trop) joli foulard sur la tête…

Caféine

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