Selon le PNUD, le Programme des Nations unies pour le développement, la lutte contre le réchauffement coûteront 1,6 % du PIB mondial dans les années à venir, ce qui pose immédiatement la question de savoir quels seront les pays qui devront en supporter la charge, les pays riches ou les pays en voie de développement.
Cette question viendra immédiatement sur le tapis à Bali le mois prochain et l’on connaît la position ferme de la Chine à cet égard et qui est aussi celle affirmée par le Président Lula du Brésil, pour qui la conférence devra essentiellement discuter du prix que les pays riches devront payer pour la défense de l’environnement.
Il est probable qu’en ce domaine la formule bien connue selon laquelle il est préférable de faire payer les pauvres plutôt que les riches, parce qu’ils sont les plus nombreux, ne trouvera pas son application et qu’une solution équitable devra être trouvée à Bali, car nous sommes tous, pauvres et riches, embarqués sur le même bateau.