Le ton est monté en Bolivie entre les gouverneurs des régions grévistes, qui se mobilisent pour une "résistance pacifique", et le président Morales, qui a décrété mercredi l'expropriation de 180.000 hectares de terre pour les redistribuer aux indiens guaranis.
Cette décision a été prise "pour éliminer les relations de servitude" dans lesquelles vivent les familles guaranies vivant sur des propriétés situées dans leur "territoire historique". Forte minorité longtemps oubliée, les guaranis vivant dans les forêts du sud du pays sont aujourd'hui courtisés aussi bien par le gouvernement que par ses opposants.